L'Afrique du Sud va défendre son titre mondial, mais dans quel état ?

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L'Afrique du Sud va défendre son titre mondial, mais dans quel état ?

Siya Kolisi et les Boks ne fanfaronnent pas.
Siya Kolisi et les Boks ne fanfaronnent pas.AFP
Si la splendide victoire sur les All Blacks a rassuré sur les ambitions de l'Afrique du Sud, il se pourrait que les champions du monde en titre soient un peu courts pour faire un doublé qui les placeraient seuls en haut du panthéon de la Coupe du monde.

"Le match contre l'Écosse sera une finale pour nous car nous sommes dans une poule difficile". Voilà ce qu'a déclaré Cheslin Kolbe, l'ailier de l'Afrique du Sud, à l'AFP en préambule du match d'ouverture des Springboks ce dimanche. Si l'on apprécie de ne pas voir les champions du monde prendre de haut leur adversaire, la réalité est autre. 

Oui, la poule est difficile, mais principalement du fait de la présence de l'Irlande, nation n°1 mondiale. Les ravages d'un tirage au sort bien trop précoce ont donc propulsé les Sud-Africains dans la poule de la mort, mais quand on vient de passer 35 pions aux All Blacks, on n'a théoriquement pas à craindre les Écossais. 

Surtout quand on regarde leur bilan 2023. Six match, 5 victoires, plus de 32 points de moyenne, la seule défaite concédée face aux Blacks lors du Rugby Championship. Des victoires sur les Blacks donc, les Wallabies, les Pumas argentins. Un jeu qui semble en place. Alors, pourquoi une telle défiance ? 

On cherche, et l'on remarque que sept titulaires de la finale de la Coupe du monde 2019 seront titulaires demain. Ce qui signifie donc que les Boks ont su renouveler leur effectif, s'offrant de plus quelques maux de crânes, notamment au moment de choisir entre Damian Willemse et Willie le Roux à l'arrière. Problèmes de riches. 

Cependant, la préparation a été quelque peu secouée, quand Elton Jantjies, pressenti pour intégrer le groupe de 33, a révélé avoir échoué à un test antidopage, ce qui lui a en partie couté sa place. Mais le poste d'ouvreur, parfois sujet sensible en Afrique du Sud, a été pris au talent par Mannie Libbok, qui a rendu au centuple la confiance du sélectionneur. 

Et il le fallait, car Handre Pollard, titulaire et fondamental dans le sacre de 2019, a dû renoncer sur blessure. Ainsi que le centre Lukhayo Am, lui aussi présent voilà quatre ans, et Lood de Jager. Trois titulaires, trois cadres, trois éléments fondamentaux du système Springbok. Mais on l'a vu avec la France, les absents n'ont pas empêché de livrer une performance convaincante. 

D'autant que la meilleure nouvelle possible leur est tombée dessus. Lancé dans une course poursuite qui semblait perdue d'avance, Siya Kolisi a gagné son pari. Le capitaine est rétabli, et sera bien titulaire pour affronter les Écossais ce dimanche. Des adversaires face à qui les Boks n'ont plus perdu depuis 2010. 

Mieux, la pression ne sera pas sur leurs épaules. L'Irlande va dire au revoir à une génération exceptionnelle et doit passer enfin les quarts de finale. Quant à l'Écosse, claire cocue du tirage au sort, elle sait qu'elle va devoir accomplir au moins un exploit, et cela pourrait même ne pas suffire pour sortir des poules. 

Pour les Boks, un succès cet après-midi, et la qualification serait déjà quasiment dans la poche. Une bonne manière de dédramatiser un affrontement dont ils seront logiquement favoris. Non vraiment, on voit mal ce qui pourrait arriver aux champions du monde. À moins que l'Écosse ne se prenne pour le Japon 2015...

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