XV de France : l'heure de Maxime Lamothe va-t-elle sonner ?

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XV de France : l'heure de Maxime Lamothe va-t-elle sonner ?
Maxime Lamothe le 7 janvier lors du match face à Bayonne.
Maxime Lamothe le 7 janvier lors du match face à Bayonne.
AFP
Talonneur atypique et détonant, le Girondin Maxime Lamothe, attendu samedi sur la pelouse des Sharks de Durban en Champions Cup, a une vraie carte à jouer en vue du Tournoi des six nations après les forfaits de Pierre Bourgarit et Peato Mauvaka.

"C'est un super talonneur de Top 14 (...) Il faudra compter sur Maxime Lamothe dans les années futures pour le rugby français." En prononçant cette phrase la semaine dernière, son entraîneur et ancien talonnneur Julien Laïrle ne croyait pas si bien dire. C'était juste avant les blessures subies ce week-end par le Rochelais Bourgarit (genou, absent pendant deux à trois mois) et le Toulousain Mauvaka (doigt fracturé, absent plus de trois semaines) qui ont bouleversé la hiérarchie des n°2 français, à trois semaines d'Italie-France.

Jusque-là en retrait derrière le Toulousain Julien Marchand, le Castrais Gaëtan Barlot et ces deux blessés, une porte s'est peut-être entrouverte plus vite que prévu pour le champion du monde U20 en 2018, qui fêtera samedi en Afrique du Sud sa centième apparition chez les pros (84 matches de Top 14, 15 en Coupes d'Europe).

À 24 ans, Lamothe, passé par Bayonne en prêt pour obtenir du temps de jeu en 2019-2020, est devenu un vrai leader de l'UBB cette saison. "Il a changé, il a vraiment évolué", confirme Laïrle. "C'est important, car il a un poste-clé, il est sur une colonne vertébrale, (des postes) 2-8-9-10-15. On lui avait demandé de prendre un peu plus d'épaisseur dans le groupe, il est en train de le faire."

Il a néanmoins "besoin de régler sa constance au lancer", souligne encore son entraîneur. Talonneur complet, moderne et actif, Lamothe se distingue de ses concurrents par sa mobilité et ses perpétuels dépassements de fonction.

"La régularité prime"

La saison dernière à Montpellier, il avait marqué les esprits en grillant toute l'arrière-garde héraultaise pour marquer en coin, après une course oblique de 50 mètres, avec un crochet sur Paolo Garbisi et en résistant au plaquage à l'épaule d'Anthony Bouthier.

Au-delà des "50-22" qu'il ose tenter et réussit même, comme face au MHR dernièrement, Lamothe n'hésite pas à sauter sous les renvois adverses ou sous les chandelles, tel un trois-quart, à l'instar d'une référence en la matière à son poste, l'ancien international irlandais Keith Wood, il y a vingt ans. Le demi de mêlée international Maxime Lucu, qui côtoie ses concurrents à Marcoussis depuis deux ans, le pense "très proche" de la sélection.

"Il n'a pas beaucoup de choses à changer", explique-t-il. "Il lui manque d'enchaîner des gros matches pendant 10, 15, 20 matches. La régularité, c'est ce qui prime dans le haut niveau et c'est ce que regarde le staff de l'équipe de France. Plus tu es bon en club, plus tu enchaînes les bons matches, plus tu es amené à jouer des matches en équipe de France ou du moins à être appelé. La chance lui sourira un jour."

Et pourquoi pas dès la fin du mois de janvier, avec ce stage prévu à Capbreton avec les Bleus, ou plus tard cet automne ? "Ça fait rêver, une Coupe du monde en France en 2023. Qui ne voudrait pas jouer une Coupe du monde en France en 2023 ?", disait l'intéressé en début de saison. "Mais pour l'instant, je préfère me concentrer sur l'UBB, faire de bons matches et aider l'équipe à gagner. On va y aller étape par étape."

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