Malgré l'immense déception présente, il y a un Six nations à reconquérir en 2024

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Malgré l'immense déception présente, il y a un Six nations à reconquérir en 2024
Antoine Dupont après la cruelle défaite.
Antoine Dupont après la cruelle défaite.FRANCK FIFE/AFP
Une fois, l'émotion et la frustration de l'élimination dépassées, le XV de France devra vite se remobiliser en vue du prochain Tournoi des six nations, avec un staff et un effectif en partie recomposés, et une grosse interrogation concernant Antoine Dupont.

Prochaine échéance majeure, le Tournoi débutera le 2 février, ce qui laisse aux Bleus un peu plus de trois mois pour digérer la gigantesque déconvenue de dimanche face aux Springboks. Auteur du Grand chelem en 2022, le XV de France défiera alors à Marseille l'Irlande, tenante du titre qui est, elle aussi, tombée de très haut lors de ce Mondial en se faisant sortir au même stade des quarts par les All Blacks, samedi (28-24).

Dès le soir de la sortie de route devant les champions du monde sud-africains (29-28), le manager des Bleus Raphaël Ibanez se voulait positif : "On doit se relever, se tenir debout et aller au prochain combat. Nous avons d'autres matches à venir, pas dans cette Coupe du monde mais nous devons continuer à croire en cette équipe".

Une équipe qui sera cornaquée de façon différente. Le sélectionneur Fabien Galthié, sous contrat pour quatre ans encore, sera toujours là. "J'ai un contrat qui court jusqu'en juin 2028", a-t-il d'ailleurs lancé en conférence de presse tard dans la nuit de dimanche.

Le patron du XV de France a été conforté par le président de la Fédération, Florian Grill : "Ce n'est pas le résultat d'un soir qui doit effacer quatre années exceptionnelles", a-t-il dit dans un entretien accordé lundi à l'AFP"Il n'y a aucun souci concernant Fabien, bien au contraire", a-t-il assuré. "Nous sommes ravis de la collaboration avec lui. La qualité du travail fourni le conforte à 200 %. Il est la bonne personne pour les années à venir."

Sans Dupont ?

D'autres vont en revanche quitter l'encadrement. Laurent Labit, entraîneur de l'attaque, et Karim Ghezal, entraîneur adjoint des avants, rejoignent le Stade français tandis que le directeur de la performance, Thibaud Giroud, va poursuivre son travail à Bordeaux-Bègles.

Labit et Ghezal sont respectivement remplacés par le coach de Perpignan, Patrick Arlettaz, et par l'entraîneur des avants du Stade français, Laurent Sempéré. Le préparateur physique Nicolas Jeanjean, lui, monte en grade et va suppléer Giroud.

Côté joueurs aussi, il y aura du changement. À 26 ans, le capitaine Antoine Dupont rêve de participer aux Jeux olympiques l'été prochain. Tête de gondole du rugby à XV tricolore, le N°9 de Toulouse pourrait passer à VII le temps d'une compétition. Mais il devra préalablement prendre part à deux étapes du circuit mondial du rugby à VII, ce qui le priverait probablement du Tournoi des six nations 2024 ainsi que d'une partie de la saison de Top 14.

Les cadres, tels le centre Gaël Fickou (29 ans), le troisième ligne Grégory Alldritt (26 ans) ou l'arrière Thomas Ramos (28 ans), devraient – sauf surprise – toujours être là. Des huit trentenaires retenus dans la liste initiale pour la Coupe du monde 2023, deux ont déjà annoncé leur retraite internationale : le pilier Uini Atonio (33 ans, 57 sélections) et le deuxième ligne Romain Taofifenua (33 ans, 49 sél.).

Les U20 peuvent s'incruster

Incontournable en Bleu, Atonio va laisser un grand vite à droite, tant le réservoir pour remplacer le colosse rochelais (1,97 m, 147 kg) semble léger. A priori, Galthié devrait se tourner vers le pilier du Racing 92 Thomas Laclayat, celui de Lyon Demba Bamba ou celui de l'UBB Sipili Falatea.

Remplaçants désignés, le pilier Dorian Aldegheri (30 ans), le demi de mêlée Maxime Lucu (30 ans), comme le deuxième ligne Bastien Chalureau (31 ans), ne sont pas, eux, sûrs de retrouver Marcoussis.

D'autant que la génération des moins de 20 ans, championne du monde cet été en Afrique du Sud, pousse derrière, le deuxième ligne Posolo Tuilagi (Perpignan), les troisièmes lignes Lenni Nouchi (Montpellier) et Marko Gazzotti (UBB) ou le demi de mêlée Baptiste Jauneau (Clermont) en tête.

Le géant australien de Toulouse Emmanuel Meafou (2,03 m et 140 kg) espéré depuis des mois et déjà convoqué au CNR de Marcoussis, va être naturalisé et devrait rapidement trouver une place en deuxième ligne. À eux, comme le dit souvent Galthié, "d'aller chercher le maillot".

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