Juventus
Szczesny (4)
Gatti (3)- Bonucci (5) - Sandro (3)
Locatelli (6)
Cuadrado (5)- Fagioli (6) - Rabiot (5) - Kostic (5)
Miretti (4)
Milik (4)
Paris Saint-Germain
Donnarumma (4)
Hakimi (4)- Ramos (4) - Marquinhos (7) - Bernat (3)
Ruiz (non noté, Sanches 4) - Verratti (6)- Vintinha (4)
Soler (3)
Messi (4)- Mbappé (7)
Le MVP : Kylian Mbappé
Alors que le PSG était dans le dur depuis le début du match, le Français a marqué un but qu'il ne doit qu'à lui-même. D'un extérieur du droit, il a éliminé Federico Gatti. Il s'est extirpé des griffes du défenseur italien qui s'agrippait à lui avant d'enrouler une frappe parfaite qui a ricoché sur le poteau avant de finir au fond (13e). Il a servi de repère à ses coéquipiers qui se sont reposés sur ses accélérations pour porter le danger dans la surface bianconera. Il délivre une passe en profondeur chirurgicale à Nuno Mendes pour le but de la victoire parisienne (68e). Un match très satisfaisant.
Le Patron : Marquinhos
Le Brésilien a retardé l'égalisation en surgissant de nulle part pour contrer la frappe de Fabio Miretti bien décalé par Arkadiusz Milik (34e). Comme à son habitude, il a tenu la défense parisienne avec calme, alors qu'il n'a pas été spécialement été aidé, notamment par Sergio Ramos parfois lent dans ses interventions et surtout proche d'offrir un penalty à la Juventus pour avoir fermé la porte à Federico Chiesa dans la surface. Marquinhos n'a commis aucune faute ni perdu la moindre balle sur ses relances. Propre, comme à son habitude en somme.
La Bonne Surprise : Nuno Mendes
Le Portugais a mis moins d'une minute à valider le choix de Christophe Galtier de le faire entrer à la place de Juan Bernat qui évolue dans un registre différent. Un but parfait dans la conception et la conclusion. Une grosse frayeur ensuite quand il est mal retombé à la suite d'un duel aérien.
La Déception : Carlos Soler
Titularisé à la place de Neymar, il devait appuyer Kylian Mbappé et Leo Messi dans le dernier tiers du terrain et assurer un rôle de création. Dans un positionnement qui n'est pas forcément le sien, il n'a eu aucune influence. Trop léger sur l'égalisation bianconera en ne pressant pas suffisamment Manuel Locatelli, l'Espagnol n'a pas permis à son milieu de terrain de proposer une opposition plus consistance alors que son équipe était souvent en difficulté dans ce secteur.