Après la performance 4 étoiles de Montpellier hier soir, au tour du Paris Saint-Germain Handball d'entamer son quart de finale de Ligue des Champions. Première manche à domicile, l'occasion de prendre les devants, tout du moins en théorie, puisque les Parisiens devaient tout simplement faire face à la meilleure équipe d'Europe de ces dernières années : Barcelone.
Sans Mathieu Grébille ni David Balaguer, les locaux ont commencé en soignant la défense. Conséquence : aucun but dans les trois premières minutes du match. Principalement parce que Andreas Palicka est d'entrée chaud comme la braise, entamant son match dans le match avec Emil Nielsen de la meilleure des manières.
En attaque, cependant, c'est une autre histoire. L'exécution est hésitante, mais porté par les exploits de son gardien - qui fait vivre un cauchemar à Aleix Gomez, le PSG prend les devants avec une belle efficacité en contre-attaque de Robin Tonnesen. Un petit matelas de trois buts que les Parisiens ont toutefois du mal à faire fructifier.
Logique, ne prenant pas de risques inconsidérés pour ne pas réveiller le volcan catalan. Ce qui vaut de voir certaines attaques minimalistes et donc parfois ratées, alors que Barcelone ne semble pas dans un grand soir. Palicka est lui toujours aussi bouillant, terminant sa première période à 8 parades en 18 tirs, et jouant un grand rôle dans la domination parisienne à la pause (14-11).
Là encore, le PSG serre la défense au retour des vestiaires pour tenter de creuser l'écart, une stratégie qui se retourne contre les locaux puisque les Barcelonais, frustrés de buts pendant 5 minutes, passent la surmultipliée et reprennent l'avantage en moins de 4 minutes. Paris a encaissé un 6-1 et un nouveau match commence.
Au tour de Gonzalo Perez de Vargas de rayonner dans les cages catalanes. Le trou noir est total pour Paris, qui traverse 15 minutes comme une ombre et se retrouve à -4. La faute à une animation défensive décevante, mais surtout à un manque de gnac. Barcelone est trop fort, déroule un handball conquérant et qui sait se nourrir des fautes adverses, et la cause semble alors entendue.
On attend, on espère un baroud d'honneur parisien pour limiter les pertes. Les locaux retrouvent enfin de l'allant, derrière un Kamil Syprzak comme souvent impeccable. Mais gâcheront deux chances de revenir à deux buts, Et Dika Mem viendra mettre le couvercle sur une deuxième période désastreuse des Parisiens, qui coulent à pic au final. Le PSG s'incline finalement 22-30 et sauf incroyable exploit - toujours possible - en terre catalane, ne remportera pas la Ligue des Champions. Encore.
