"Il faut changer pas mal de choses". Lorsqu'il est question de se remobiliser après la raclée prise ce week-end en finale de Coupe de France (perdue 31-23 face au HBC Nantes), Raul Gonzalez n'hésite pas à aller de l'avant. C'est de toute façon au moins ce qu'il faut après le match méconnaissable des joueurs à Bercy. Contre le FC Barcelone ce jeudi, il n'y aura pas question à se poser : tout sera à faire et à donner pour prendre l'avantage sur une équipe parfaitement rodée.
"Rester solidaires et unis"
Prendre un revers n'est jamais facile. Néanmoins, le PSG n'a pas le choix. La saison n'est pas encore terminée et pour l'emporter, il faut se reformer. Et quoi de mieux pour renaître de ses cendres que d'arracher la victoire au prestigieux Barça ? A Pierre de Coubertin, les Parisiens auront l'avantage du terrain et du public. A eux d'appréhender ce jour en oubliant toutes les erreurs individuelles distillées samedi.
"Contre Barcelone, il faudra régir rapidement. Il faut rester solidaires et unis", s'est ainsi prononcé Luka Karabatic après la finale perdue. Des propos, soutenus par son entraîneur. "Il faut se concentrer et se rappeler de ce qu’on a fait avant".
"Avant" fait référence à la jolie saison du club en tant que leader de la Starligue. Cela trouve également son écho dans les victoires glanées contre Kielce, ou Aalborg en Ligue des champions. Pour le reste, il faudra d'autant plus s'appliquer et ne pas penser aux matchs qui n'ont pas rendu la qualification directe possible en 1/4.
Retravailler la défense et la précision en attaque
Certains joueurs n'ont récemment rien montré lorsque présents sur le terrain. Kent Robin Tonnensen et Jakob Holm n'ont par exemple pas été au niveau à Bercy. Pas assez justes devant le but, trop en retrait lors des phases offensives, et en difficulté face aux attaques incessantes des nantais, ils ont concédé des erreurs faciles, pénalisant l'équipe au même moment.
Ils ne sont pas les seuls auteurs d'une mauvaise performance non plus. Mais, globalement, le niveau affiché depuis le début du mois d'avril n'est pas le bon pour le PSG. Les Parisiens ont éprouvé des difficultés par deux fois contre Nantes, et ont manqué plusieurs fois de se faire battre par des équipes telles que Cessons-Rennes, ou même en Europe, contre Plock.
L'état d'esprit doit donc changer, et se refléter sur le terrain. Une meilleure gestion des phases offensives et une solidité défensive pourrait relancer les hommes de la capitale. Encore faudrait-il qu'ils tiennent bon face à l'équipe de Dika Mem.
