Démission du directeur général de la fédération galloise après des accusations de sexisme

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Démission du directeur général de la fédération galloise après des accusations de sexisme
Steve Philipps en décembre dernier.
Steve Philipps en décembre dernier.
Profimedia
Le directeur général de la fédération galloise de rugby, Steve Phillips, a quitté ses fonctions, a annoncé la WRU dimanche, six jours après que plusieurs femmes au sein de l'organisation ont dénoncé la culture sexiste qui y régnait.

"Phillips a assisté à la réunion sur la mise en place d'un groupe de travail" annoncée vendredi pour enquêter sur les comportements sexistes, racistes ou homophobes au sein de la fédération, "mais il est depuis arrivé à la conclusion qu'il ne peut plus être la personne à la tête du rugby gallois", explique la fédération galloise dans un communiqué.

Phillips n'était personnellement visé par aucune accusation, mais il a expliqué, dans le communiqué, être "arrivé à la conclusion qu'il est maintenant temps que quelqu'un d'autre montre le chemin".

"Je suis tout à fait en phase avec l'engagement de Ieuan (Evans, le président du conseil d'administration de la WRU) en faveur d'un ré-examen et d'une amélioration de notre culture et de nos comportements à la fédération et j'apporte mon soutien total au nouveau groupe de travail indépendant. Je suis heureux d'avoir pu lancer ce processus à la WRU", a-t-il ajouté.

Nigel Walker, qui était jusque là directeur de la performance à la fédération, a été nommé directeur général par intérim.

Lundi dernier, plusieurs femmes, dont Charlotte Wathan, alors directrice du rugby féminin à la WRU, avaient témoigné des paroles ou comportements sexistes dont elles avaient été victimes pendant des années, dans une émission de la BBC.

Un homme, au centre d'entraînement gallois de Glamorgan en 2019, "a dit qu'il voulait me violer. Me ramener à l'hôtel, m'attacher sur le lit et me violer", avait raconté Wathan, ajoutant : "Je me rappelle en avoir été malade, comme après un coup de poing dans l'estomac. Je me rappelle avoir été en état de choc et m'être dit "est-ce que j'ai vraiment entendu ça ? "".

"Tout le monde a ri", avait-elle poursuivi, "j'ai quitté la pièce et j'ai éclaté en sanglots."

Une ancienne employée de la WRU, interrogée sous couvert de l'anonymat par la BBC, avait même affirmé avoir rédigé en 2018, un mémo pour son mari au cas où elle se suiciderait, à la suite de harcèlement sexiste.

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