Top 14 : Le Stade Français, une deuxième place en trompe-l'œil

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Top 14 : Le Stade Français, une deuxième place en trompe-l'œil
Léo Barré et les siens ont encore du travail pour redevenir de sérieux prétendants aux phases finales.
Léo Barré et les siens ont encore du travail pour redevenir de sérieux prétendants aux phases finales.AFP
Derrière les intouchables toulousains, c'est le Stade Français qui est installé à la seconde place du Top 14. Mais malgré ce classement flatteur, il reste compliqué d'envisager le club parisien comme un réel prétendant aux phases finales.

Huit journées ont été jouées en Top 14, soit presque un tiers de la saison régulière. Et alors que le Stade Toulousain caracole en tête après son succès sur La Rochelle dimanche, c'est le Stade Français qui est un surprenant deuxième. Seulement, des doutes subsistent sur leur capacité à réellement se positionner comme un véritable candidat à la qualification.

Un recrutement peu probant 

D'abord parce que sur le papier, l'effectif ne paye pas vraiment de mine. Un effectif qui a terminé 11ème la saison passée, et qui a perdu son meilleur joueur, Waisea Nayacalevu, parti sous le soleil toulonnais. De plus, les tauliers présents de longue date, Yoann Maestri et Antoine Burban, ont raccroché les crampons, alors que la recrue star Ngani Laumape, pour qui la greffe n'a jamais vraiment pris, a pris le chemin du Japon.

Pour les remplacer, le nom le plus ronflant est celui de Morgan Parra. Mais l'ancien n°9 du XV de France est clairement en fin de carrière, et si il amène une expérience non négligeable, cela ne suffit pas à faire du club parisien un prétendant au titre, d'autant qu'il s'est blessé dès son premier match. D'autant plus que les autres recrues (Hirigoyen, Pesenti, Ivaldi) sont des joueurs confirmés de Top 14, mais pas de quoi faire passer un palier.

Morgan Parra lors de son unique match sous les couleurs parisiennes
Morgan Parra lors de son unique match sous les couleurs parisiennesProfimedia

Un calendrier de bon aloi

D'ailleurs, on sent que ce palier n'est pas franchi au vu de la teneur des résultats. En effet, l'USA Perpignan, l'Aviron Bayonnais, la Section Paloise et le CA Brive étaient les quatre candidats désignés à la lutte pour le maintien. Or, quatre des cinq victoires du Stade ont été acquises contre ces clubs.

La seule victoire contre un candidat aux phases finales a eue lieu lors du match d'ouverture, contre Clermont. Un match de reprise peu convaincant, qui n'est guère un réel indicateur du niveau parisien. 

Pour le reste, trois déplacements à Castres, Lyon et à l'Union Bordeaux-Bègles. Trois défaites, combatives certes, un point de bonus seulement qui leur permet toutefois d'occuper leur position actuelle. Mais un manque de régularité criant lors de ces rencontres, des trous d'air coupables qui leur a empêché de décrocher une victoire référence pour solidifier leur dossier.

Alors certes, le Stade Français a parfaitement exploité un calendrier ultra-favorable. Mais il reste quatre matchs avant la première pause européenne. Deux déplacements à Montpellier et au Stade Toulousain, avant les réceptions de Toulon et La Rochelle

Un niveau fluctuant

Quatre candidats dont trois sont actuellement dans le top 6, le quatrième étant tout simplement le champion de France en titre. Quatre occasions de vérifier si le Stade est au niveau et peut assumer sa seconde place. Ce qu'on a du mal à croire quand on voit le match de samedi contre le CA Brive.

Un match qui reflète parfaitement le début de saison parisien. Une victoire bonifiée, aucun point encaissé. Mais un niveau de jeu décevant, contre une équipe qui avait clairement fait l'impasse sur ce match. Les Parisiens ont arraché le bonus malgré un niveau de jeu décevant. En plus, on a aperçu une certaine forme de suffisance, comme on l'a vu quand Sekou Macalou a relâché un ballon sur un essai tout fait.

Alors certes, le match précédent avait accouché d'un bien meilleur visage. Le Stade était allé s'imposer à Pau, réduit à 14, en ayant été mené de 22 points. Un petit miracle de l'aveu même des principaux intéressés. Mais toutefois, leur unique succès en déplacement cette saison en Top 14

On pourrait toutefois s'enthousiasmer sur les résultats parisiens. Mais il faudra un match référence. Une victoire contre un cador du Top 14 qui pourrait laisser penser que les Parisiens sont réellement prêts pour la grande bataille. On attend, on les verra peut-être sur un des quatre prochains matchs.

Les hommes de Gonzalo Quesada ont l'occasion de surfer sur leur dynamique de victoires (trois d'affilée). Et en tant que deuxièmes du classement, il sont en position de force, parce qu'ils otn gagné ce qu'ils avaient à gagner. On attend donc le gros coup, et surtout du spectacle pour asseoir à nouveau le champion de France 2015 dans la caste des cadors du Top 14.

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