Rugby Champions Cup : Toulouse et La Rochelle veulent reprendre rendez-vous

Publicité
Publicité
Publicité
Publicité
Publicité
Rugby Champions Cup : Toulouse et La Rochelle veulent reprendre rendez-vous
Toulouse veut aller de l'avant et y croire.
Toulouse veut aller de l'avant et y croire.
AFP
Verra-t-on cette année un remake de la finale Toulouse-La Rochelle de 2021 ? Sur le papier, ce sera plus difficile pour les Toulousains, opposés au terrible Leinster samedi à Dublin, que pour les Rochelais, qui accueillent les Anglais d'Exeter dimanche à Bordeaux, en demi-finale de Champions Cup.

C'était écrit. Le Stade toulousain se doutait bien, dès la fin de la phase de poules, que sa conquête d'une nouvelle étoile passerait par des retrouvailles avec le Leinster, son bourreau l'an dernier dans le dernier carré (40-17).

Irrésistible depuis le début de la compétition, la province irlandaise au jeu parfaitement huilé est "l'ogre du rugby européen en ce moment", selon Ugo Mola, dont les Rouge et Noir chasseront leurs "vieux démons" dans le vacarme de l'Aviva Stadium.

Cette quatorzième confrontation entre les deux équipes - un record dans l'histoire de la Coupe d'Europe, devenue Champions Cup - a des airs de finale avant l'heure entre les deux plus beaux palmarès du continent.

Une répétition générale aussi entre les deux principaux pourvoyeurs des deux meilleures nations actuelles du rugby mondial, l'Irlande et la France, qui pourraient se retrouver dès les quarts de finale de la Coupe du monde en octobre.

"On a envie de se mesurer à des équipes comme ça et à des joueurs de très, très haut niveau", salive l'ailier toulousain Matthis Lebel. "Des joueurs qui font partie de la meilleure équipe du monde au niveau international".

Il en manquera deux à l'appel, et pas des moindres, notamment dans le jeu au pied: l'ouvreur emblématique Johnny Sexton et l'ailier James Lowe, blessés.

Mais entre le meilleur joueur mondial de l'année 2022 Josh van der Flier, l'arrière Hugo Keenan ou le centre Garry Ringrose, le Leinster ne manque pas d'arguments face à la génération dorée toulousaine, en demi-finale pour la cinquième année consécutive. Pour une seule finale jusqu'ici.

Passe de trois pour La Rochelle ?

De son côté, le tenant du titre "reçoit" les Chiefs à Bordeaux. Mais les Rochelais seront comme à la maison puisque le stade girondin affichera complet et que près de 30 000 supporters en jaune et noir sont attendus dimanche.

Poussés par la ferveur, les Maritimes vont donc tenter d'aller chercher une troisième finale continentale consécutive au terme d'un match a priori à leur portée.

"Tout le monde parle de finale pour Toulouse-Leinster mais ils oublient qu'Exeter a été champion d'Europe il y a deux ans (en 2020, contre le Racing 92, ndlr). Exeter est une très grosse équipe", se méfie néanmoins le pilier international Uini Atonio.

"J'ai lu un article cette semaine qui parlait de leur "last dance" (dernière danse). Ils ont dix-neuf joueurs qui partent (à la fin de la saison, ndlr), ils veulent finir en beauté. Tout peut arriver. C'est une équipe qui peut jouer de partout sur le terrain, qui attaque les matches à fond. Ils ont un paquet d'avants assez mobiles, assez forts, qui aiment porter le ballon. Si on n'est pas prêts, attention", a-t-il encore prévenu.

D'autant qu'Exeter, qui a dominé Castres en phase de poule puis Montpellier en huitième, n'a jamais perdu contre La Rochelle. "On est confiants", a d'ailleurs admis le troisième ligne des Chiefs Sam Simmonds, dont le duel XXL avec Grégory Alldritt s'annonce aussi palpitant que décisif.

Bonne nouvelle pour les "locaux" : jamais une équipe anglaise ne s'est imposée en France en demi-finale de Champions Cup. Bis repetita?

France gouvernement

Les jeux d’argent et de hasard peuvent être dangereux : pertes d’argent, conflits familiaux, addiction…

Retrouvez nos conseils sur joueurs-info-service.fr (09-74-75-13-13, appel non surtaxé)