Vainqueur de quatre titres de Premier League en 11 ans de carrière en tant que joueur, Kompany restera à jamais synonyme de la transformation du club, de "voisin bruyant" vivant dans l'ombre de Manchester United, en force dominante du football anglais.
Mais Kompany, qui a été capitaine de City, est en train de se faire un nom en tant qu'entraîneur.
À 36 ans, il est presque certain que Burnley reviendra à l'Etihad la saison prochaine en Premier League, les Clarets étant en passe d'être promus de la Championship.
Nombreux sont ceux qui ont craint le pire lorsque leur séjour de six ans dans l'élite anglaise a pris fin la saison dernière.
En raison des conditions d'un rachat controversé par un consortium américain fin 2020, une "part importante" d'un prêt de 65 millions de livres (78 millions de dollars) a dû être remboursée lors de la relégation.
Près de 70 millions de livres sterling de joueurs sont partis, Nick Pope, Dwight McNeil, Nathan Collins et Maxwel Cornet ayant été recrutés par des clubs de Premier League, tandis que deux piliers du maintien du club dans l'élite, Ben Mee et James Tarkowski, sont partis sur des transferts libres.
Mais la décision d'agir rapidement pour recruter Kompany après la fin de son premier mandat de manager à Anderlecht s'est avérée être un coup de maître.
"Ecrit dans les étoiles"
Kompany a mis sur pied une équipe presque entièrement nouvelle à un prix relativement bas, grâce à sa connaissance du marché belge et à ses relations à City qui lui ont permis de faire de bonnes affaires.
La seule défaite de Burnley au cours de ses 23 derniers matches est survenue en décembre, à l'extérieur, face à Manchester United en Coupe de la Ligue.
Ils ont 19 points d'avance dans la course à la promotion et 13 sur Sheffield United, deuxième du championnat.
La réussite de Kompany a attiré l'attention de son ancien entraîneur, Pep Guardiola.
"Je pense que son destin d'entraîneur de Manchester City est déjà écrit dans les étoiles", a déclaré Guardiola après le tirage au sort des 8e de finale de la FA Cup.
"Il a les qualités requises : éthique de travail, connaissance du jeu, respect, expérience. Il est difficile de faire ce qu'il a fait et il s'en sort très bien. Il connaît le club, l'environnement, les supporters, ce dont notre peuple a besoin. Le destin est là".
Le contrat actuel de Guardiola court jusqu'en 2025, mais Kompany n'est pas convaincu qu'il soit son successeur naturel.
"Je pense que City devrait toujours avoir le meilleur manager du monde, et ce n'est pas moi", a-t-il déclaré à la BBC.
"Mon objectif est de me confronter à de meilleurs managers, je vis pour cela. Ma plus grande force est que si j'échoue, je me relève, je reviens plus fort - et ce processus est plus important pour moi maintenant".
Kompany et son équipe seront confrontés à un test ultime ce week-end, car ils tenteront de mettre fin aux espoirs de City d'égaler le triplé de United (Premier League, Ligue des champions et FA Cup) réalisé en 1998/99.
Mais même s'ils échouent, ils pourront se consoler en se disant qu'ils ne sont plus qu'à quelques mois d'affronter chaque semaine quelques-uns des meilleurs joueurs du monde.
