Au Paris Major de padel, le public passe du bon temps et soutient ses joueuses

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Au Paris Major de padel, le public passe du bon temps et soutient ses joueuses

Philippe-Chatrier en mode padel.
Philippe-Chatrier en mode padel.AFP
Ce mercredi, le 2e tour du Greenweez Paris Premier Major 2023 s'est tenu à Roland-Garros. Deuxième tournoi de padel à Paris, il a la particularité cette année d'inclure les femmes. Un événement à ne pas rater pour tous les amoureux du sport en vogue, et qui ravie petits et grands.

Paris - "Mesdames et Messieurs bienvenue à Roland-Garros". Dès le franchissement des portiques de sécurité, on est plongé dans le grand bain. On foule le sol qui a accueilli nombreux spectateurs au pour célébrer notre Grand Chelem de tennis. Pourtant, ce mercredi, ce n'est pas de la terre battue qu'on va retrouver au coeur des courts, mais du gazon synthétique sablé et des vitres. Le Paris Major de padel a pris place au sein des lieux, et fait le bonheur de tous les admirateurs du sport. 

Sous un ciel entièrement bleu, un soleil aux rayons particulièrement chauffants et à travers la grande allée pavée qui jonche le mythique court Philippe-Chatrier, les visiteurs se pressent. Certains ont d'ores et déjà pris place devant leurs portes. D'autres lancent des oeillades au-dessus des courts mineurs sur lesquels on joue déjà à midi. Le tout baignés dans une musique entraînante.

Et puis, il y a ceux qui prennent du bon temps sur la Place des Mousquetaires. Vaste zone centrale abritant tables, chaises et parasols, le lieu propose également des activités ludiques comme un mini-terrain, pour profiter au maximum. Des stands de sponsors sont aussi présents comme Wilson, ou Alpine. Une manière de passer le temps entre deux matchs, et de prolonger le plaisir pour les visiteurs.

"Est-ce que vous connaissez beaucoup de tournois qui organisent des activités parallèles pour les familles ou les amis ? Ils peuvent jouer à la balle, à la raquette. Il y a des tas d'animations, un DJ avec un peu de musique, cela donne un petit côté feutré. Il y a des petits espaces de nourriture... Les gens viennent entre amis. Avec des enfants. On essaie d'insuffler de la vie autour du padel", commente Franck Binisti, rédacteur en chef de Padel Magazine et présent sur l'événement. 

L'allée principale à côté du court Philippe-Chatrier.
L'allée principale à côté du court Philippe-Chatrier.Julie Marchetti

Passé l'espace vert aménagé, on retrouve une nouvelle allée. Les spectateurs qui cherchent leur porte pour accéder au match de 13h sont plutôt peu nombreux. Mais, cela reste normal. "Les 8000 places par jour ont été vendues pour ce week-end. Les matchs en semaine font venir moins de monde. Mais il y a toujours. C'est sympa", complète Franck Binisti. Et qui d'autre que le public pour lui donner raison ? 

Théo, venu avec ses deux amis, lance fièrement qu'il est heureux d'être ici : "c'est la seule fois de l'année où je peux voir du padel à Paris ! Il faut être là". Impatient, il se rue vers la porte indiquée sur son billet et pénètre dans l'antre de Philippe-Chatrier. Il va assister à la rencontre de 13h opposant la paire espagnole Rodriguez/Talavan au duo franco-espagnol Amatriain/Godallier

Un soutien crescendo

Il n'y a pas grand monde en ce début d'après-midi parmi le public. Mais quelques couples, des familles et des amis sont présents pour soutenir la Française présente sur le court. Malgré la chaleur étouffante et les innombrables éventails présents dans les mains des spectatrices, ils sont en place. Le match va commencer. 

L'accueil des joueuses est une nouvelle fois timide. Elles, souriantes et heureuses de faire leur apparition dans cette première édition masculine et féminine du tournoi de Paris, se mettent en place. Elles vont tout donner pendant quasiment deux heures. Si bien que les espagnoles ne lésinent pas sur les "vamos", "yay" et autres cris de joie ou de rage pendant le match.

Les joueuses ont tout donné.
Les joueuses ont tout donné.Julie Marchetti

"C'est agréable de voir les joueuses aussi déterminées et passionnées", souligne Jean-Marie, venu avec ses petits-enfants. "Mais c'est dommage de ne pas voir beaucoup de gens pour l'instant", concède-t-il après la moitié du deuxième set.

Peu de temps après, néanmoins, la paire Amatriain/Godallier qui avait perdu le 1er set (6-4) et le début du second, a commencé à revenir dans la partie. Comme par enchaînement, des spectateurs sont arrivés au fur et à mesure. Donnant de la voix, faisant valoir des "olé" et des "aller Léa ! (Godallier)", ou applaudissant de plus en plus pour soutenir la numéro 2 française, ils se démènent pour que cette dernière puisse renverser le cours de la rencontre. 

"Ah voilà, là, c'est de la bonne ambiance !", glisse et plaisante Jean-Marie, grand sourire aux lèvres vers la fin du match. Malheureusement, cela n'aura pas suffi pour faire avancer "Léa". La joueuse et sa partenaire s'inclinent 6-4, 7-6

"Merci à tous d'être venus, de nous avoir supportées, c'était un honneur de jouer sur ce central. J'aurais forcément aimé que cela se termine d'une autre manière et qu'on passe un tour de plus, mais elles ont très bien joué (...) Merci à la fédération de nous avoir permis d'être ici. Venez nombreux, il faudra continuer à être présent pour les autres", a déclaré la jeune femme avant de quitter le court, sous les applaudissements. 

Les prochains jours de tournoi s'annoncent chargés (sold out) et noirs de monde. Une bonne nouvelle pour un événement qui ne rassemblait pas autant de monde l'année dernière (plus de 4500 personnes sont venues pour les qualifications dimanche dernier, un record).

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