L'affaire a été compliquée, mais les Bleus ont rempli leur contrat face aux Blacks

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L'affaire a été compliquée, mais les Bleus ont rempli leur contrat face aux Blacks

Les Bleus débutent par une victoire.
Les Bleus débutent par une victoire.AFP
Cueillis à froid, les Bleus n'ont jamais renoncé dans ce match d'ouverture. Malgré une assise défensive moins évidente qu'à l'accoutumée, ils ont fini par venir à bout des Néo-Zélandais dans un match d'une qualité inégale, mais cette victoire permet de lancer les hostilités de belle manière.

Enfin. Après quatre ans d'absence, la Coupe du monde de rugby faisait son retour ce soir. Et quoi de mieux qu'un choc cinq étoiles pour démarrer ? La France, pays organisateur, n'a qu'un but dans cette compétition : la victoire finale. Sauf que la Nouvelle-Zélande, nation référence, n'entendait pas s'en laisser conter aussi facilement. 

Mais les Blacks ont vécu un premier coup dur avant le début du match, quand leur capitaine Sam Cane s'est blessé à l'échauffement et a dû renoncer. Mais un Haka passionnant les met en cannes, et Rieko Ioane déchire le rideau français dès la première action. Les Néo-Zélandais capitalisent sur l'avancée, et Beauden Barrett délivre au pied pour Mark Telea, qui pointe en coin (2ᵉ).

Ramos réduit rapidement l'écart au pied, mais l'entame de match fait désordre. Et vire au cauchemar quand Julien Marchand, touché à la cuisse, doit renoncer après 11 minutes. À peine entré, Peato Mauvaka tente d'enflammer la rencontre d'une percée petit côté, et relance quelque peu les Bleus qui passent devant grâce au pied de Ramos (6-5, 20ᵉ). 

Petit à petit, les deux équipes montent en régime, notamment les Bleus qui prennent l'ascendant en mêlée fermée. Les buteurs meublent le score, mais au cœur du jeu, ce sont les Blacks qui font mal. Heureusement, ils font preuve d'un brin de maladresse, et ne parviennent pas à concrétiser. À la pause, ce n'est pas le match du siècle, mais les Bleus ont le mérite de mener (9-8). 

Il faut hausser le ton, et les Bleus appuient sur l'accélérateur, mais se font une nouvelle fois perforer, cette fois sur un petit par-dessus récupéré par Will Jordan, et que Mo'unga va bonifier en envoyant Telea à dame pour un doublé (44ᵉ). Vexés comme des poux, les Bleus se ruent à l'attaque, passant proches de marquer, notamment par Penaud qui échoue d'un souffle en bout de ligne (53ᵉ). 

Mais ce même Penaud parvient enfin à trouver l'ouverture au terme d'une action magnifiée par un Jalibert enfin impactant, qui envoie son ailier pointer en coin (16-13, 57ᵉ). On sent un renversement, surtout quand Will Jordan part au frigo pendant dix minutes. Ramos continue d'enquiller, mais le succès n'est pas encore certain, même si les Blacks semblent déjouer quelque peu.

Un point de vue confirmer par un nombre de pénalités en hausse en fin de match, ce qui permet à Ramos de mettre les siens à +9, avec 7 minutes à jouer. De quoi mettre un terme au suspense, enfin, et ravir le public avec du jeu léché qui manque de payer sur une action spectaculaire de Penaud. Avant de porter l'estocade en fin de match sur un petit par-dessus de Lucu récupéré par Melvyn Jaminet, qui va à dame. Remplaçants impactants. 

La France s'impose 29-13 et commence sa Coupe du monde par une victoire, contrairement à 2007. Les Bleus ont lutté contre quelques vents contraires, mais n'ont jamais lâché, et sont récompensés de leurs efforts en lançant leur campagne sur d'excellentes bases. Et signent en plus une première historique : jamais, en dix éditions, la Nouvelle-Zélande n'avait perdu un match de poule en Coupe du monde. Jusqu'à aujourd'hui. 

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