Encore court dans sa préparation, le XV de France domine avec beaucoup de peine l'Écosse

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Encore court dans sa préparation, le XV de France domine avec beaucoup de peine l'Écosse
Compliqué ce succès tricolore.
Compliqué ce succès tricolore.AFP
Après une première mi-temps mi-figue, mi-raisin, les Bleus ont accéléré subitement au retour des vestiaires et assuré leur premier succès en préparation. Mais on le sent, il reste du travail à moins d'un mois du grand rendez-vous.

Après une défaite de justesse en Écosse la semaine dernière, le XV de France allait fatalement monter en régime pour cette deuxième manche. Et pour cause, puisque Fabien Galthié avait sorti une équipe qui ressemblera sans doute pour beaucoup à celle qui sera alignée pour le match d'ouverture de la Coupe du monde, dans moins d'un mois. 

Néanmoins, on voit le manque de repères en début de match. Une hésitation coupable de Villière sur un jeu au pied manque de couter 5 points. Ce n'est que partie remise, puisqu'un groupé pénétrant bien exécuté permet aux Écossais d'écarter sur l'aile de Steyn, qui va à dame en mystifiant un Villière pas dans son match pour son retour (5e). Ramos réduit rapidement l'écart au pied, mais cela fait désordre. 

D'autant que Finn Russell ne se fait pas prier pour rallonger la sauce au pied. Le jeu français est trop brouillon, trop porté sur les initiatives individuelles. Alors, les Bleus tentent de se rassurer avec des basiques. Pénaltouche, maul, ils mettent le Chardon à la faute mais quelques maladresses gâchent l'affaire. Constat d'échec, ils finissent par prendre les points.

Pourtant, un une-deux-trois Dupont - Villière - Flament débouche sur un essai splendide du capitaine, refusé par l'arbitre sous une bronca qui rappelle pourquoi Geoffroy Guichard s'appelle le Chaudron. Mais à force d'insister, les Bleus finissent par scorer en première main par Romain Ntamack (33e). Suffisant pour mettre les Bleus devant à la pause (13-10), mais pas de quoi pavoiser.

À la reprise, en revanche, la situation change du tout au tout. Un ballon écossais perdu sur le coup d'envoi, et la pression est immédiate. il ne faudra que deux minutes pour que Dupont se fasse la malle petit côté et envoie Damian Penaud à l'essai. Dans la foulée, une touche rapidement jouée, une inversion de Dupont pour Ramos qui mystifie la défense et sert sur un plateau Charles Ollivon, qui va entre les perches. En 5 minutes, les Bleus viennent de tuer le match (27-10, 45e). Du moins le droit-on.

Mais ils ne s'arrêtent pas là et continuent de produire du jeu. Ce sont deux occasions qui échouent de peu sur la ligne écossaise. Néanmoins, la sortie sur blessure de Romain Ntamack refroidit quelque peu l'ambiance, même si l'ouvreur n'a pas l'air sévèrement touché. Cela a pour conséquence de faire tomber le rythme, mais la défense française ne faiblit pas et plaque à tour de bras. Ce n'est toutefois pas suffisant pas suffisant pour empêcher le deuxième essai écossais signé Jones.

Puis un troisième signé Russell, profitant de la désorganisation liée à la sortie de Danty. La victoire n'est plus assurée, il faut réaccélérér, et Gabin Villière s'en charge, sauf qu'il oublie Lucu et échappe le ballon au moment d'aplatir. Les mouches changent d'âne, et les Écossais croient l'exploit possible. Et encore plus quand Steyn s'offre un splendide doublé en bout de ligne, ramenant les siens à égalité à moins de 10 minutes du terme. 

Au bout de l'effort, avec une ligne arrière de fortune, la France repart tout de même au combat et obtient grâce à sa mêlée une ultime pénalité que Ramos s'empresse de convertir. Le XV de France s'impose 30-27 et remet les compteurs à zéro avec le Chardon. Mais il reste du travail, tant physiquement que dans la gestion, et il faut faire vite, car la Coupe du monde arrive à grands pas. 

France gouvernement

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