Elles sont prêtes. Les joueuses de l'équipe de France de handball entament leur campagne de Coupe du monde ce jeudi contre l'Angola et espèrent bien l'emporter sur leurs adversaires africaines. Restées sur un succès important face à la Corée du Sud dimanche (36-19), et le Sénégal vendredi dernier (32-19), elles tenteront de réitérer leur performance pour l'ouverture de leur compétition.
Une nouvelle ère ?
La dernière fois que les Bleues ont gagné la finale d'un Mondial, c'était en 2017 face à la Norvège. De cette époque, il ne reste plus que quatre joueuses. Zaadi Deuna, Laura Flippes, Orlane Kanor et Estelle Nze Minko. Et depuis l'or olympique en 2021, seules cinq d'entre elles sont toujours dans l'effectif (Chloé Valentini, Flippes, Méline Nocandy, Nze Minko, Océane Sercien-Ugolin). Preuve qu'un remaniement a bel et bien été effectué avant de rendre au Danemark, en Suède et en Norvège, où se joue le Mondial 2023.
Cela ne veut pas dire que l'équipe est moins performante que par le passé. Bien au contraire. Les joueuses d'Olivier Krumbholz, toujours en poste, sont redoutables et n'hésiteront pas à torpiller la cage de leurs adversaires quand l'occasion se présentera.
"L’équipe est toujours en mouvement, en quatre ou cinq ans, on a perdu beaucoup de grandes joueuses. Les nouvelles ont du talent, mais manquent d’expérience. À nous de les mettre dans les meilleures conditions pour qu’elles puissent performer", a expliqué le sélectionneur au site de la fédération. Ainsi, l'approche des Jeux, pour lesquelles elles sont déjà qualifiées, et le début de ce mondial abordent une nouvelle époque pour les joueuses.
Et en étant assurées de disputer la grande compétition de l'été 2024, elles pourront se concentrer sur leur objectif : la Coupe du monde.
Rien d'impossible
Si la forme française est encore à doser et se ressentira surtout après la phase de groupes, elle devrait normalement être en vigueur dès ce premier match. Sur le papier, l'Angola, l'Islande et la Slovénie ne représentent pas une adversité monumentale. En toute logique, et surtout avec sérieux, les Bleues devraient s'imposer contre ces équipes. Mais, il faudra porter une attention particulière à cette phase de groupes pour ne rien laisser au hasard non plus.
Dans le cas où les Françaises parviendraient à se mettre dans une position confortable pour la phase finale, elles pourraient être amenées à retrouver la Corée du Sud. Ce qui leur serait favorable étant donné la partie qu'elles ont délivré ce week-end.
En attendant, elles doivent déjà prouver devant l'Angola. À elles d'avancer et de prouver qu'elles peuvent encore une fois aller en finale d'une compétition majeure, et la gagner.
