Après la déroute de la saison passée, le Metz Handball repart en quête de Final Four

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Après la déroute de la saison passée, le Metz Handball repart en quête de Final Four

Sarah Bouktit et les Messines retrouvent les quarts.
Sarah Bouktit et les Messines retrouvent les quarts.Profimedia
Passées au travers en quarts de finale de la Ligue des Champions la saison dernière alors qu'elles avaient le plus dur, les handballeuses de Metz ont une nouvelle chance de voir le Final Four, mais la double confrontations face au CSM Bucuresti s'annonce tout sauf une partie de plaisir.

Le souvenir est plus que vivace, logique vu le choc. La saison dernière, le Metz Handball abordait en favori son quart de finale de Ligue des Champions face au Ferencvaros. Logique, après avoir terminé en tête de sa poule devant des géants européens tels que Györ ou Esbjerg. Et fortes de ce statut, les Lorraines avaient dominé le match aller, ramenant une victoire de six buts de Hongrie. Sauf que... 

... sauf que l'impensable allait se produire au retour. Alors que tout le monde se demandait si "cette année était la bonne" ou si "il fallait s'économiser sur ce match retour", les Hongroises ne se sont pas posé ce genre de questions. Résultat, une défaite des Messines de sept buts devant leur public et les espoirs de titre européen qui s'envolent. 

Un énorme pas en arrière après avoir réalisé le meilleur résultat européen de l'histoire du club la saison précédente, avec une 3e place en Ligue des Champions. Mais cela n'a pas empêché les Messines de repartir au combat cette saison dans la compétition reine. Et une nouvelle fois, leur tenue a été irréprochable, avec une première place, encore, et donc un billet direct pour les quarts, encore. 

Sauf que cette fois encore, l'adversaire est d'un calibre imposant. Le CSM Bucuresti, bardé d'internationales, et en particulier françaises. Un match particulier, déjà, pour Grâce Zaadi et Laura Glauser, anciennes messines, et surtout pour Laura Flippes, qui reviendra la saison prochaine... au Metz Handball ! 

On connait le talent des Bleues, qui n'est pas moins important en club que sous le maillot de la sélection. La présence de Glauser dans les cages, l'une des portières les plus régulières au monde, est tout sauf une bonne nouvelle. Mais en terme d'attaque, les Roumaines sont fournies aussi. Outre Monika Kobilinskaya, qui faisait jusqu'à l'an dernier les beaux jours de Brest, la star de l'équipe n'est autre que l'idole de tout un peuple : Cristina Neagu

On parle là d'une joueuse qui est certes, à 35 ans, plus proche de la fin que du début, mais qui est la seule de l'histoire à avoir été élue quatre fois meilleure handballeuse mondiale de l'année ! Une légende vivante, rien de moins, rentrée à la maison pour finir en beauté sa carrière en club, et qui n'entend pas faire de la figuration, comme en témoigne le fait qu'elle soit encore la 6e meilleure marqueuse de la compétition cette saison (88 buts). 

Avec un but de plus, on trouve l'une des armes principales de Metz cette saison : Sarah Bouktit. Le futur du hand français ? Probablement, son problème en sélection étant qu'elle est sur un poste - pivot - extrêmement bien fourni. Mais en club, elle rayonne totalement. Outre ses 89 buts, elle a signé des performances incroyables cette saison, avec en point d'orgue ses 13 buts lors d'une victoire mémorable sur le parquet des triples championnes d'Europe en titre, les Vipers Kristiansand

Une arme pas loin d'être fatale quand on note sa progression exponentielle depuis deux saisons. Une arme exploitée par Emmanuel Mayonnade, qui en a fait la base de son attaque. Et les résultats sont stupéfiants : elle est la deuxième meilleure marqueuse de Ligue Butagaz Énergie avec 140 buts (à quatre unités de la tête), mais surtout avec un indécent 78.65% de réussite au tir ! 

Réduire Metz à son pivot serait bien sûr peu flatteur. On parle de la meilleure équipe française des temps récents, lauréate de six des sept derniers titres nationaux, mais qui pourrait bien vivre prochainement la fin d'une ère. Bruna de Paula est déjà partie, Louise Burgaard, Kristina Jorgensen et Hatadou Sako vont suivre, certes, Metz a fait revenir Laura Flippes et attiré Petra Vamos, mais on sent que c'est peut-être la fin de quelque chose et non le début d'une nouvelle ère. 

Alors autant que cela se termine sur un titre. L'année est propice, les Vipers sont en fin de règne, personne ne se dégage en clair favori de la Ligue des Champions. L'ouverture est là, encore faut-il la saisir. Nul doute que les Messines seront infiniment plus prudentes cette fois-ci, mais nul doute également que le souvenir de 2023 reviendra dans les têtes en cas de difficultés. La meilleure manière de l'exorciser, c'est la victoire, et la manière, histoire de rappeler que Metz est un grand d'Europe. 

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