La saison passée, le Metz Handball s'était crashé en plein vol en quarts de finale de la Ligue des Champions féminine, alors que le Final Four lui tendait les bras. Nanties de cette douloureuse expérience, les Lorraines retentaient leur chance au même stade, et espéraient ramener un résultat du match aller disputé sur le parquet du CSM Bucuresti, un club à l'accent français.
Mais ce sont bien les Messines qui débutent le mieux, notamment parce que Hatadou Sako monte très vite en régime dans les cages. La pression défensive est de toute façon énorme des deux côtés, ce qui donne quelques balles de contre-attaques pour Metz, mais surtout l'occasion à une certaine Laura Glauser de s'illustrer dans les cages adverses.
Conscientes du danger, les Lorraines s'appliquent à ne pas passer derrière au score. Mais cette agressivité, notamment défensive, a un coût, et les deux minutes d'exclusion se multiplient alors. Pire, la précision diminue de l'autre côté du terrain, mais les Messines s'accrochent. Puis renversent la situation suite à un temps mort savamment utilisé, et sur un dernier missile signé Emma Jacques, rentrent aux vestiaires en tête (14-15).
Les Roumaines reviennent sur le parquet avec des intentions claires : reprendre le contrôle du match. Mais l'expérience messine prévaut, notamment celle de Chloé Valentini, pour rester dans les eaux du CSM et ne pas laisser les locales s'envoler. Sauf qu'offensivement, les Lorraines sont en galère, mais restent à égalité à 15 minutes du terme (20-20).
Metz place alors un coup d'accélérateur inattendu, mené par une Sako impériale dans les cages (16/36 !) et par une Sarah Bouktit trop forte au coeur de la défense (7 buts). Les Jaunes prennent trois buts d'avance, et les locales commencent à céder, totalement à court d'idées offensivement. Le Metz Handball déroule son jeu en fin de match et vient finalement s'imposer 24-27. Comme l'an dernier, les Lorraines gagnent largement à l'extérieur en quarts aller. En espérant cette fois une issue différente.
