La Starligue lance la dernière danse de sa star Nikola Karabatic

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La Starligue lance la dernière danse de sa star Nikola Karabatic
Nikola Karabatic joue sa dernière saison.
Nikola Karabatic joue sa dernière saison.Profimedia
Le compte à rebours est lancé. La reprise du Championnat de France de handball ce jeudi, avec le match entre le PSG et Limoges, lance le décompte : celui des trente dernières rencontres de Nikola Karabatic en Starligue.

La superstar du handball français, qui prendra sa retraite à l'issue de la saison, à plus de 40 ans, doit accompagner le club de la capitale vers un dixième sacre de suite en France.

Une fois de plus, son budget massif (16,4 millions d'euros) et son recrutement intelligent (du Norvégien Kent Toennesen et du Danois Jacob Holm) après le départ du géant letton Dainis Kristopans, font du PSG le favori à sa propre succession face à Montpellier (9,1 millions) et Nantes (9,2 millions).

La démonstration parisienne au Trophée des champions face à Nantes samedi (35-25) a confirmé cette impression de supériorité et donné un avant-goût des émotions fortes qui vont accompagner la tournée d'adieux du triple champion olympique "Kara".

"On l'a vu, ce n'était qu'un Trophée des champions – entre guillemets – mais on était très heureux", décrit le capitaine Luka Karabatic à propos de ces instants sur le terrain avec son frère. "Heureux de cette victoire et de vivre une belle émotion sur le terrain, on veut en profiter au maximum."

Cette dimension n'inquiète pas le technicien parisien Raul Gonzalez. "Quand on a gagné autant de titres et qu'à 18 ans, on remporte la Ligue des champions (2003) en marquant en finale retour, on sait gérer les émotions", balaie-t-il à l'AFP.

"Ce ne sera pas tous les jours un pic d'émotions comme le Trophée des champions", relativise Luka Karabatic. "Même si je pense qu'il sera confronté à chaque déplacement, à chaque endroit où il ira, à des choses faites en son honneur", poursuit-il en parlant de son frère.

Des honneurs mérités pour celui qui est le "porte-étendard" du handball français, dixit Valentin Porte, coéquipier en équipe de France et adversaire avec Montpellier.

"Perdre à la fin de la même année Nikola Karabatic et Patrice Canayer... ça va être un grand chambardement", décrit le capitaine du MHB en évoquant son entraîneur historique, qui lui aussi partira en fin de saison après 30 ans passés à la tête du club héraultais.

Dauphin du PSG et engagé en Ligue des champions, Montpellier espère décrocher au terme du nouvel exercice un second ticket d'affilée pour la C1. Un objectif que ni le MHB ni Nantes, les deux autres places fortes du hand français, n'ont atteint depuis 2018, s'échangeant saison après saison la place de deuxième représentant français. Dans ce mano a mano, le choc de la 28e journée entre les deux clubs s'annonce décisif.

"Pour se qualifier, il faut se classer dans les deux premiers. Ça peut être deuxième mais aussi premier", sourit Valentin Porte, disposé à rivaliser avec le PSG malgré les départs de Julien Bos vers Nantes et Hugo Descat vers Veszprem, en Hongrie.

Même discours, dénué de fatalisme, à Nantes, à la lutte avec le PSG pour le titre jusqu'à la 29e journée la saison dernière : "Nous voulons venir jouer les trouble-fêtes et pourquoi pas embêter Paris le plus longtemps possible", affiche auprès de l'AFP Grégory Cojean, qui a prolongé à la tête du H jusqu'en 2028.

Il pourra s'appuyer sur recrutement très français (Julien Bos, Baptiste Bonnefond et Théo Avelange Demouge), à rebours des pépites souvent dénichées ces dernières années pour tenir tête au PSG. Le club de la capitale, après David Balaguer l'an passé, a encore chipé un joueur au H avec le pivot espagnol Ruben Marchan.

"C'est un très bon joueur et il nous connaît aussi", observe le capitaine nantais Valero Rivera. "Il va les aider, ajoute-t-il auprès de l'AFP, y compris dans les confrontations directes". Dont la première est attendue dès la 5e journée (6-8 octobre).

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