Iga Swiatek : "Je me remets de ma blessure, cela ira très bien pour le tournoi"

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Iga Swiatek : "Je me remets de ma blessure, cela ira très bien pour le tournoi"

Iga Swiatek peut remporter son troisième titre ici à Roland-Garros.
Iga Swiatek peut remporter son troisième titre ici à Roland-Garros. Profimedia
La numéro une mondiale a répondu aux questions de la presse ce vendredi, en début d'après-midi. La Polonaise a tenu à rassurer sur sa blessure, ajoutant qu'elle était très excitée à l'idée de commencer la quinzaine.

Sensations après les deux titres : "Pour être honnête, c'est un peu la même chose. J'adore revenir ici, quels que soient mon classement ou mes adversaires. C'est super d'être ici, j'ai le sentiment que je peux me battre. Je suis en forme pour mon premier tour. C'est juste un moment super excitant quoi qu'il se passe."

Sa blessure : "Fort heureusement, je n'ai rien eu de grave. J'ai eu deux jours d'arrêt à peu près, mais je me remets de ma blessure à la cuisse, mais cela ira très bien pour mon premier tour et cela devrait aller."

Sur sa saison : "J'ai l'impression que la situation est très différente de ce qu'elle était l'année dernière. J'ai l'impression que l'on est toutes sous les feux de la rampe. On a tellement joué les unes contre les autres que tactiquement on connaît le jeu des autres, mais il faut donc parfois trouver des solutions différentes, ce qui est assez passionnant parce que cela n'avait jamais été le cas par le passé dans ma carrière. C'est pour cela que c'est bien d'être un trio de tête. On se connaît bien, on a déjà joué des dizaines de fois l'une contre l'autre. Je suis ravie d'apprendre de nouvelles choses pour jouer contre elles et de travailler dur pour jouer de mieux en mieux. C'est vraiment une motivation supplémentaire. Mais il est vrai que le rythme de cette saison a fait que l'on n'a pas eu beaucoup de temps pour s'entraîner. C'est la première semaine où depuis Indian Wells j'ai le temps de prendre les choses tranquillement et de me concentrer sur ma technique, et cela me donne pas mal de confiance quand j'arrive à un tournoi."

Perdre sa place de numéro 1 : "Je ne le savais pas que je pouvais la perdre ici. Cela ne change pas grand-chose pour moi."

Le temps pris après Rome : "Oui, pour être honnête, être blessé n'est pas chose facile parce qu'on n'est pas en bonne position, puisqu'on se dit que l'on a un tournoi la semaine d'après, mais j'avais besoin de ce moment pour me reprendre, me regrouper. Je faisais de mon mieux pour jouer de mon mieux, pour me concentrer uniquement sur les matchs. Comme je l'ai dit, j'ai eu un petit peu de temps pour m'arrêter, pour me regrouper et pour démarrer la saison sur terre battue et c'est une bonne manière pour finir la saison sur terre battue. C'est une bonne manière d'aborder le tournoi avec tout ce que j'ai d'expériences derrière moi de cette saison. J'ai eu un peu plus de temps pour me remettre que l'an dernier après Rome. Je viens en forme à Roland-Garros.

Son pin's ukrainien et ses matches contre Sabalenka et Rybakina : "Honnêtement, je ne peux pas dire que j'ai une vraie relation profonde avec elles. On se respecte les unes les autres, toutes les trois, et c'est tout ce que je dirai. Pendant les matchs, je ne pense pas à ce que je fais en dehors du court. Je fais de mon mieux pour jouer mon meilleur tennis et quand on pense à une joueuse au plan personnel, cela n'aide pas. J'essaie de réfléchir à ce que je peux faire tactiquement pour jouer contre une joueuse. Je ne passe pas trop de temps à penser à tout le reste. J'essaie de jouer de mon mieux, comme je vous l'ai dit.

Rafael Nadal : "À ce stade, je ne sais pas puisque le tournoi n'a même pas démarré, mais c'est vrai que j'étais toujours derrière lui et cette fois-ci, il ne sera pas là. Ce sera un petit peu plus dur pour moi de trouver mon favori, mais, de toute évidence, c'est triste. On aimerait tous qu'il joue ici, mais s'il souffre beaucoup, en tant qu’athlète, même si je n'ai pas son expérience, et si je n'ai pas été aussi fortement blessée que lui, je pense qu'il vaut mieux qu'il ne souffre pas trop, qu'il ait le temps de se reprendre, de se remettre et qu'il joue au mieux pour ses prochains tournois. Je pense que c'est le plus important. On ne va pas se concentrer sur les statistiques ou ce qu'il pourrait faire en jouant ici. Ce qui est important, c'est qu'il soit en bonne santé et heureux."

Les Masters sur deux semaines : "Comme vous l'avez dit, cela a changé le rythme, mais le fait de ne pas jouer à Miami, le fait de savoir que j'avais tous ces tournois qui allaient s'enchaîner a effectivement eu un impact. Ce serait plus facile si le calendrier était le même que l'année dernière, j'aurais plus de comparaisons possibles mais après Stuttgart, il y a eu Madrid, et avant Rome. Quand j'ai démarré ces deux tournois, j'avais l'impression de bien sentir le court et les conditions. Cela n'a pas été aussi facile que l'an dernier parce qu'il y a eu Indian Wells, Miami. J'ai réussi à m'améliorer pendant les tournois alors que cette année, j'ai dû faire cela avec une fréquence beaucoup plus importante, mais si l'on fait appel à son expérience des années précédentes, on peut s'adapter. Bien entendu, c'est plus difficile parce qu'on n'a pas de temps pour se reposer comme il faut ; quand on finit un tournoi, si on a bien joué, on doit repenser tout de suite au tournoi qui suit. C'est la manière dont c'est organisé. On est obligé de s'adapter."

La technologie pour protéger les joueurs et joueuses contre le harcèlement numérique par Roland-Garros : "Je vais utiliser l'application. Je pense que c'est un pas dans la bonne direction parce que j'ai toujours eu les réseaux sociaux dans ma vie. Je fais partie de cette génération qui grandit en utilisant son téléphone, mais il est triste de voir que toute cette chose qui est censée nous amener davantage de sociabilisation, qui doit nous rendre heureux, est devenue négative par certains côtés. C'est bien de pouvoir utiliser les réseaux sociaux sans se préoccuper. Je vois que ces technologies se développent bien et on peut ainsi faire appel aux innovations qui peuvent nous aider. Mais j'ai le sentiment qu'il y a de plus en plus de haine qui se déchaîne et ce sera une bonne chose de pouvoir utiliser les réseaux sociaux sans craindre cela.

"Je me souviens d'un tournoi où je m'étais dit que j'allais regarder un petit peu. Par le passé, après les tournois, je regardais sur les réseaux sociaux comment les gens avaient visualisé mes matchs, mais je ne le fais plus parce que depuis l'an dernier, ils ont l'impression que je dois tout gagner. Ils sont furieux quand je ne gagne pas. Je me suis rendu compte que cela n'avait pas de sens de lire tout cela et cette idée de ce qui est mis en place cette année est fantastique. C'est une très bonne idée."

"Quand on vient ici, il y a de plus en plus d'espaces de repos, de salles calmes où on peut faire une petite sieste. Ils font très attention à notre bien-être et c'est une bonne chose."

France gouvernement

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