Avec difficulté, le Stade Toulousain termine n°1 de la phase de poule de Rugby Champions Cup

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Avec difficulté, le Stade Toulousain termine n°1 de la phase de poule de Rugby Champions Cup
Le Stade Toulousain reçu 20/20.
Le Stade Toulousain reçu 20/20.AFP
Bien parti, le Stade Toulousain aura eu toutes les peines du monde à dominer Bath, mais cette nouvelle victoire bonifiée offre aux champions de France le meilleur bilan des poules et l'assurance de recevoir durant toute la phase finale.

Trois matchs, trois victoires bonifiées : la campagne de Rugby Champions Cup du Stade Toulousain était parfaite jusqu'ici. Pour finir en beauté, le même résultat était attendu à domicile contre Bath. En effet, la qualification était assurée, mais la place de meilleur premier était à portée, et elle avait son importance, puisqu'elle pouvait permettre de recevoir pendant toutes les phases finales. 

Problème, les Anglais étaient exactement dans la même position, et ne venaient donc pas faire de la figuration. Ce qui explique le début de match des locaux, qui mettent une pression terrible sur une action longue partant de leur camp, pour remonter jusqu'aux abords de la ligne et envoyer Emmanuel Meafou aplatir en force (7e). Deux minutes plus tard, sur un coup de pied à suivre d'Antoine Dupont, Thomas Ramos enfume la défense au pied et fait le break, déjà. 

Mais comme dit plus haut, Bath n'est pas venu en victime expiatoire, et sur une combinaison maline en touche, Beno Obano va aplatir sans opposition (14e). Les débats sont alors rééquilibrés, les Anglais sont audacieux en allant prendre la pénaltouche plutôt que les trois points, un choix payant puisque Thomas du Toit met un essai en force, et à la surprise du public, Bath mène après 25 minutes. 

Mais Toulouse n'est pas du genre à se laisser impressionner, et choisit l'épreuve de force. Une vraie réussite, le Stade enfonce les Anglais pour un essai de pénalité et un jaune en prime. Mais cette supériorité numérique débouchera sur exactement zéro points, et, sentant l'exploit possible, Bath marque un troisième essai avant la sirène par Ollie Lawrence sur une combinaison d'une infinie simplicité, rentrant aux vestiaires à égalité (19-19). 

Sur leur lancée, les Anglais appuient sur l'accélérateur après la pause, se montrant menaçants. Mais une mauvaise passe est grattée par Anthony Jelonch, qui envoie Juan Cruz Mallia aplatir entre les perches 50 mètres plus loin (49e), sauf que la vidéo intervient encore. La lutte dans les rucks est intense, mais Bath domine est fait le siège de la ligne toulousaine, heureusement sans conséquence. Toulouse est en difficulté, perd Jelonch puis Meafou, légèrement touchés, et à l'heure de jeu, les deux équipes sont toujours dos à dos. 

Les 20 dernières minutes sont tendues, Toulouse remet la main sur le ballon mais se heurte à une défense agressive, parfois trop. Mais ce n'est qu'à 12 minutes de la fin que le Stade va réussir à déplacer la défense et ouvrir un espace pour Cruz Mallia, qui signe l'essai du bonus. Thomas Ramos, encore à la réception d'un jeu au pied bien senti, viendra mettre fin définitivement au suspense peu avant la fin.

Le Stade Toulousain s'impose finalement 31-19, mais ce fut dur contre une belle équipe de Bath. Néanmoins, l'objectif est atteint, et les champions de France terminent la phase de poule en première position tous groupes confondus, ce qui leur assure de recevoir durant tous les matchs de phase finale. Un avantage que l'on sait déterminant dans cette compétition. 

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