Premiers tickets et éliminations pour les équipes du groupe A et B

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Premiers tickets et éliminations pour les équipes du groupe A et B
L'Angleterre a facilement remporté son premier match contre l'Iran, lundi dernier (6-2).
L'Angleterre a facilement remporté son premier match contre l'Iran, lundi dernier (6-2).
Profimedia
Déjà des qualifications pour les huitièmes de finale et déjà des retours à la maison : l'Angleterre et les Pays-Bas côté pile, le Qatar et l'Iran côté face pourraient voir leur sort scellé vendredi dans le Mondial 2022.

Entre deux matchs, l'attention se focalisera aussi sur l'état de la cheville droite de Neymar. Le maître à jouer du Brésil, grand favori du tournoi, s'est fait une entorse jeudi soir lors de la victoire des Auriverde face à la Serbie (2-0).

"Nous devons attendre entre 24 et 48 heures pour avoir une autre évaluation" de la gravité de la blessure, a dit le médecin de la sélection brésilienne.

Sur le terrain, l'Angleterre sera mathématiquement qualifiée en cas de victoire contre les Etats-Unis dans le groupe B (20h00) ; une seconde défaite, face au pays de Galles, serait pour l'Iran synonyme de sixième élimination en poules en autant de participations à une Coupe du monde (11h00).

Dans le groupe A, celui du pays hôte, un succès sur l'Equateur mettrait les Pays-Bas, qui récupèrent leur attaquant Memphis Depay, un pied et demi en huitièmes de finale (17h00). Seule une assez improbable victoire des Qataris contre le Sénégal (14h00) repousserait alors l'échéance à la troisième et dernière journée.

Mais même sans son buteur-talisman Sadio Mané, et même avec la pression du résultat après la défaite inaugurale contre les Oranje (2-0), le champion d'Afrique en titre paraît très supérieur à un Qatar d'une insigne faiblesse lors de son entame de tournoi contre l'Equateur (2-0). Le petit émirat pourrait devenir le premier pays hôte de l'histoire à se voir indiquer la porte de sortie après seulement deux matches.

D'autant que l'équipe d'Aliou Cissé serait bien inspirée de soigner sa différence de buts dans un groupe où la qualification pourrait être très disputée. "L'animation offensive est un chantier pour cette Coupe du monde", reconnaît le sélectionneur sénégalais.

Offensive anglaise

Quart de finaliste en 2002 (toujours le meilleur résultat d'une équipe africaine dans l'histoire de la Coupe du monde), le Sénégal est régulièrement présenté comme la meilleure sélection du continent dans ce tournoi.

Remontés par le sacre de la Coupe d'Afrique des nations l'hiver dernier, les supporters n'attendent rien d'autre qu'une qualification. Mais même en cas de succès vendredi, il restera une "finale" à disputer quatre jours plus tard contre l'Equateur.

La seule finale dont rêve l'Angleterre, c'est la vraie, celle qui se disputera au stade de Lusail le 18 décembre. Vice-champion d'Europe, demi-finaliste du dernier Mondial, l'équipe aux Trois Lions veut franchir la dernière marche.

Après une période difficile, leur large succès contre l'Iran (6-2), ne suffira pas à en faire des favoris indiscutables de la compétition. Mais leur potentiel offensif impressionne.

Combien d'autres équipes peuvent se permettre d'installer sur le banc pour faire entrer en cours de jeu des attaquants du calibre de Marcus Rashford, Phil Foden et Jack Grealish ? Les places de titulaires avaient été confiées à Raheem Sterling et aux enthousiasmants Bukayo Saka et Jude Bellingham.

Pour encadrer la jeunesse de son avant-garde, Gareth Southgate devrait pouvoir compter sur le "grand frère" Harry Kane, qui avait pris un coup sur la cheville contre l'Iran.

Retour du politique ?

Après leurs débuts catastrophiques, et dans une ambiance plombée par les manifestations violemment réprimées dans leur pays, les Iraniens doivent réagir contre le pays de Galles s'ils veulent rester dans la course à la qualification.

Si cela devait être le cas, la "Team Melli" jouera son avenir dans la compétition lors d'une troisième affiche très attendue : les joueurs de Carlos Queiroz doivent affronter le 29 novembre les Etats-Unis, dans une revanche du match historique du Mondial 1998.

Après une journée de pause sur le front extrasportif, le match des Iraniens pourrait remettre les sujets politiques au coeur de ce Mondial. Ils n'avaient ostensiblement pas chanté leur hymne avant leur premier match. Recommenceront-ils ?

Et la polémique sur les couleurs arc-en-ciel pourrait ressurgir, notamment à l'occasion des matchs de l'Angleterre et du pays de Galles, deux des pays les plus offensifs sur la question de la défense des droits LGBT+ au Qatar.

France gouvernement

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