Mondial 2023 : en quête de revanche, les Bleus visent le trône

Publicité
Publicité
Publicité
Publicité
Publicité
Mondial 2023 : en quête de revanche, les Bleus visent le trône
Mondial 2023 : en quête de revanche, les Bleus visent le trône
Mondial 2023 : en quête de revanche, les Bleus visent le trôneProfimedia
Ce soir, à 21h00, l'équipe de France de handball débute son Mondial 2023 par un match face à l'un des pays hôtes : la Pologne. Dans une ambiance, à Katowice, qui s'annonce survoltée, Nikola Karabatic va tenter d'emmener sa troupe vers un trône que les Bleus n'ont plus conquis depuis 2017.

La dernière fois que la France a disputé le match d'ouverture d'un championnat du monde, cela s'était plutôt bien déroulé, puisque les Bleus avaient battu le Brésil 31-16, franchissant la première étape d'un titre mondial bien construit. 

Depuis, l'équipe de France a triomphé aux Jeux olympiques de Tokyo il y a un an et demi, mais n'a pas remporté de Championnat du monde. Cette édition, co-organisée par la Suède et la Pologne, est l'occasion parfaite pour s'asseoir à nouveau au sommet du handball. Les hommes de Guillaume Gille visent ainsi leur 7e titre mondial, après 1995, 2001, 2009, 2011, 2015 et donc 2017.

Un groupe préliminaire plus qu'abordable

Jamais la France n'a été éliminée au stade des poules préliminaires. Sauf accident nucléaire, les Bleus vont se retrouver au tour suivant, car les trois premiers (sur quatre) accèdent au tour principal. Néanmoins, cela ne doit évidemment pas servir d'excuses à la bande de Guillaume Gille pour ne pas prendre les choses à la légère. Pas d'inquiétudes, ce n'est certainement pas leur habitude. 

Dans un groupe B composé de la Pologne, l'Arabie saoudite et la Slovénie, Nikola Karabatic et ses coéquipiers vont devoir viser la première place afin de se placer idéalement en vue de la qualification pour la phase finale, ultime stade à l'issue duquel est décernée la médaille d'or. De plus, sur les vingt dernières années, la Pologne et la Slovénie n'ont battu qu'une seule fois la France en compétition majeure. C'était à l'Euro 2016 pour les Polonais, à l'Euro 2004 pour les Slovènes. 

Nikola Karabatic, toujours le fer de lance des Bleus
Nikola Karabatic, toujours le fer de lance des BleusAFP

L'ascendant psychologique est du côté des Bleus, mais pas que. Si l'on parle de handball, il ne semble pas présomptueux de déclarer que la sélection de Guillaume Gille est, sur le papier, plus forte, plus impressionnante que ses prochains adversaires. Cette poule B est un premier test, mais le plus dur sera la suite, lorsque l'étau se resserrera autour des meilleures nations du monde comme le Danemark, la Suède et l'Espagne notamment. 

Après la Pologne ce mercredi 11 janvier, ce sera le samedi 14 face à l'Arabie saoudite à 18h00, puis le lundi 16 face à la Slovénie, également à 18h00.

Un effectif entre expérience et jeunesse

Sur les 18 sélectionnés par Guillaume Gille, 11 étaient déjà là à Tokyo lors du sacre olympique. Outre l'esprit de revanche, plus de la moitié des Bleus ont donc l'expérience d'un titre, voire plus, comme les frères Karabatic. Nikola, le leader du groupe, est un atout considérable, comme Vincent Gérard, Ludovic Fabregas, Kentin Mahé, Valentin Porte ou encore Nedim Remili

Hormis ces tauliers, d'autres joueurs plus jeunes, appelés à avoir une responsabilité relative durant ce Mondial, ont beaucoup de talent à revendre. Melvyn Richardson et Dika Mem en sont les chefs de file. Les deux sont de la même année, jouent tous les deux à Barcelone, et représentent cette génération qui fait office de liant entre les derniers arrivés et les plus anciens, aussi bien sur, qu'en dehors du terrain. 

Enfin, cet effectif a un autre atout dans ses rangs : Thibaut Briet (23 ans). Depuis le début de saison avec Nantes, il est particulièrement exceptionnel et nul doute qu'il aura une carte à jouer durant ce mois de janvier. Avec Charles Bolzinger (22 ans), il est le dernier arrivé en équipe de France et va jouer sa seconde grande compétition internationale, puisqu'il avait déjà été de la partie il y a un an à l'Euro. Mais depuis, Briet a progressé et peut se révéler et briller aux yeux des Français, si ce n'est plus...

Un objectif : retrouver le trône

L'objectif est de faire mieux qu'il y a deux ans, lors du dernier championnat du monde. La France avait échoué en demi-finale face à la Suède (32-26). Et lors du dernier Euro, l'année dernière, rebelote, les Suédois l'avaient de nouveau emporté, cette fois-ci sur une marge plus mince (34-33). En 2023, il faut donc pouvoir faire mieux et les handballeurs français le savent. Il faut marquer les esprits à un an et demi des Jeux olympiques de Paris.

Pour cela, il va falloir être plus serein dans le secteur défensif, car cela s'est vu lors des deux matches de préparation face aux Pays-Bas, puis à l'Égypte. 32 buts encaissés à chaque fois, cela fait trop et face à des nations comme le Danemark et la Suède, cela ne passera probablement pas. Nos adversaires scandinaves arrivent sur ce Mondial dotés respectivement d'une génération exceptionnelle et semblent être les deux favoris au titre. 

Néanmoins, l'équipe de France a montré qu'elle était capable de réaliser les plus grands exploits et remporter ce Championnat du monde 2023 n'est pas inimaginable. En attendant, le podium est largement envisageable. 

France gouvernement

Les jeux d’argent et de hasard peuvent être dangereux : pertes d’argent, conflits familiaux, addiction…

Retrouvez nos conseils sur joueurs-info-service.fr (09-74-75-13-13, appel non surtaxé)