Il fallait bien une inspiration de Messi pour que l'Argentine se sorte du piège mexicain

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Il fallait bien une inspiration de Messi pour que l'Argentine se sorte du piège mexicain
Messi a débloqué la situation pour l'Argentine
Messi a débloqué la situation pour l'ArgentineProfimedia / Pressbox
Que ce fut dur pour l'Argentine ! Verrouillé à triple tour par El Tri, ce match a mis du temps à se décanter. Mais une frappe de Leo Messi après l'heure de jeu et un golazo d'Enzo Fernández ont permis à l'Albiceleste de remporter un succès essentiel (2-0).

À un moment, on s'est demandé si l'Argentine allait finir par tomber à pieds joints dans le piège mexicain. Pour un autre adversaire, cela aurait pu marcher. Mais l'instinct de survie de Lionel Messi a permis à l'Albiceleste de s'en sortir. En ouvrant le score à la 65e minute d'une frappe précise, la Pulga a renversé le sens de la rencontre, avant qu'Enzo Fernández ne parachève la victoire d'un but splendide (88e). 

Plus de lucha libre que de football

C'était un choc très attendu et la défaite inaugurale de l'Argentine contre l'Arabie Saoudite ajoutait de la tension à l'événement. Un revers contre le Mexique et c'était le retour au pays. Pour El Tri, après le 0-0 obtenu contre la Pologne, un match nul pouvait suffire, avec une "finale" à disputer contre les Saoudiens défaits plus tôt dans la journée par les Aigles blancs (2-0). 

Le plan était simple pour les hommes de Tata Martino, sélectionneur argentin d'El Tri : tout couper, ballons comme joueurs. Le pressing très haut et l'engagement physique a causé de nombreux problèmes à l'Argentine, surtout Rodrigo de Paul, principale cible mexicaine. 

Au bout de 45 minutes, seul Alexis Vega à la...44e et sur un coup franc est parvenu à tirer. Pour le reste, il s'agissait plus de lucha libre que de football. Beaucoup de fautes, d'arrêts de jeu et d'ennui. C'était le plan. 

Messi, évidemment

Incapables de se trouver, les hommes de Lionel Scaloni étaient pris dans la nasse. Rien à se mettre sous la dent ou presque et la furieuse impression que ça pouvait durer un bon moment comme ça. 

Scaloni a alors essayé de changer le cours des événements. Il a d'abord sorti Guido Rodríguez pour faire entrer Enzo Fernández. Une solution offensive pour créer du décalage. Il a ensuite opté pour du poste pour poste avec les entrées conjointes de Nahuel Molina et Julián Álvarez au détriment de Gonzalo Montiel et Lautaro Martínez. Le cas de l'attaquant intériste sera fortement débattu au sein du staff et des media argentins. Car Álvarez a fait une entrée tonitruante, influant vraiment sur le jeu, au contraire de son prédécesseur transparent. Le joueur de Manchester City a beaucoup pressé et a contribué au jeu, ce qui fait une différence notoire. 

Mais au-delà de ça, il fallait un éclair de génie. Et qui d'autre que Messi ? Laissé un peu trop seul dans l'axe, le capitaine n'a eu besoin que d'un contrôle et deux appuis pour expédier une frappe du gauche croisée imparable dans le petit filet de Memo Ochoa (65e). La célébration collective, qui a failli virer au malaise pour Pablo Aimar sur le banc, était à la hauteur de la crispation argentine. 

Pris à leur propre piège, les Mexicains auraient bien voulu égaliser mais sans plan de jeu dédié au dernier tiers du terrain, c'est plus difficile. Comme contre la Pologne, les attaquants n'ont pas trouvé les bonnes positions pour se mettre en situation. Et pour enfoncer le clou, après un corner joué à deux, Messi a donné le ballon à Fernández qui, d'une frappe enroulée sublime du droit, a éteint le suspense (88e). 

L'Albiceleste jouera sa qualification contre la bande à Robert Lewandowski et ne dépendra que d'elle-même, au contraire d'El Tri qui devra battre l'Arabie Saoudite et attendre le résultat de l'autre match, en croisant fort les doigts. 

France gouvernement

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