Philippe Bozon : "Il faut surtout rester humble. Il n’y a que le maintien qui m’intéresse"

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Philippe Bozon : "Il faut surtout rester humble. Il n’y a que le maintien qui m’intéresse"
Philippe Bozon en mai 2021 lors d'un match face à la Roumanie.
Philippe Bozon en mai 2021 lors d'un match face à la Roumanie.Profimedia
Ce jeudi a eu lieu la conférence de presse de l'entraîneur des Bleus Philippe Bozon dans le cadre du début du Championnat du monde de hockey sur glace qui débute ce vendredi en Finlande et en Lettonie.

Bilan de la préparation : "Nous avons eu plusieurs étapes. Contre la Suisse, le but était de donner de l’expérience aux plus jeunes, ceux qui ont le talent pour un avenir international, ainsi que mettre en forme ceux qui allaient participer au Mondial. Le bilan est bon. Puis, une fois à Cergy, nous avons récupéré la majorité des joueurs. Il y a les aléas des blessures, mais c’est habituel en préparation. Le contenu est satisfaisant, nous avons gagné trois matchs de suite et même le dernier, le score (4-1) est trompeur car nous avons eu beaucoup d’occasions et dominé le troisième tiers. Avec plus de réalisme nous aurions pu égaliser, voire l’emporter."

Les ambitions : "Je ne veux pas entendre parler des autres matchs que les trois premiers. C’est le mot d’ordre. Il faut rester concentré dessus, car la tâche sera ardue. (...) Il faut surtout rester humble. Il n’y a que le maintien qui m’intéresse. On n’en parle pas, mais nous avons perdu notre gardien n°1, ce qui est énorme. Nous avons de jeunes gardiens, qui doivent prouver qu’ils peuvent assumer des matchs couperet. Nous avons aussi perdu notre meilleur défenseur, notre capitaine qui était un buteur prouvé à ce niveau. Je pensais que Pierrick Dubé serait son remplaçant, mais nous l’avons perdu lui aussi sur blessure. Pi-Éd et Stéphane Da Costa ne sont pas là, mais nous avons plus l’habitude de jouer sans eux ces dernières années. L’avenir dira si nos jeunes remplissent les chaussures des anciens… Mais il faut vraiment garder les pieds sur terre, le changement de gardien n’est pas anodin. Nous avons eu un monument dans les cages lors des batailles pour le maintien ou en quarts. Puis, Henri-Corentin Buysse a répondu présent à chaque match qu’il fallait gagner. Nos trois gardiens cette année n’ont pas cette expérience des matchs couperet."

Les adversaires : "L’Autriche a beaucoup progressé depuis quelques années. Ils ont des joueurs NHL maintenant, même si leur pépite est blessée (Marco Kasper). Ils ont récupéré Marco Rossi, et ils montrent dans leurs résultats depuis deux-trois ans qu’ils peuvent accrocher les grosses nations. C’est une équipe agressive, qui va un peu dans tous les sens. Il faudra capitaliser sur leurs erreurs quand ils se lancent de partout. Ils ont montré une grosse agressivité contre les Tchèques et les Slovaques, parfois à la limite du jeu sale. Donc, il faudra rester disciplinés et ne pas tomber dans leurs provocations."

Le Danemark : "Ils n’ont pas tous leurs joueurs NHL, et eux aussi ont perdu leur gardien n°1. C’est une équipe que nous avons du mal à battre."

La Hongrie : "Ils ont de gros joueurs et imposent un défi physique. Nous, nous avons orienté notre jeu vers la vitesse, il faudra que l’on s’ajuste."

Son plan de jeu : "La vitesse, c’est la phase deux de notre projet. Nous voulons amener un jeu plus direct depuis la neutre. J’ai beaucoup aimé notre préparation, nous avons bien utilisé notre vitesse pour créer plus de danger offensif. Des joueurs comme Texier, Perret, Fabre, mais il y en a d’autres, ont beaucoup de vitesse. C’était un critère de sélection, car cela colle au projet, à l’identité de jeu voulue. Pour battre nos adversaires, il faut moins s’arrêter, jouer plus direct. L’an dernier nous avions déjà montré plus de vitesse et les équipes adverses étaient surprises. Notre première étape était de consolider le jeu défensif, notamment le jeu sans palet, une lacune en France. Maintenant, la deuxième phase s’attaque au jeu offensif, amener plus de chances de qualité. On s’en est procuré pas mal en préparation et les joueurs adhèrent bien."

La défense : "Auvitu, l’an dernier, a apporté son expérience, son calme et il a changé la dynamique de la défense. Il a rendu les choses plus faciles. Ce n’est pas un hasard si Gallet a explosé, il était à ses côtés. Cette année, la pression et le rôle de chacun seront différentes. J’ai confiance dans mon groupe, mais je reste prudent. À l’image du dernier match contre ma Norvège, où nous avons eu beaucoup d’occasions, mais il faut mettre le palet au fond. Je suis sûr qu’avec Dubé le résultat aurait changé, c’est un atout en supériorité."

Alexandre Texier : "Il est dans la mentalité de ce qu’on veut faire. C’est-à-dire, jouer au maximum et chercher à gagner chaque match. On peut dire qu’on l’a fait l’an dernier, en étant compétitif à chaque match, sauf le dernier où nous avons lâché physiquement et mentalement. Nous serons dans la même optique cette année, d’être présent à chaque fois, dans un groupe relevé."

La hiérarchie des gardiens : "Sébastien Beaulieu a pris en main le groupe et on discute beaucoup. On a plus ou moins identifié le gardien qui débutera au premier match, on va en rediscuter mais notre idée est assez claire. Pour la suite, nous n’avons pas de plan. Si le gardien est performant, il gagne sa place pour les matchs couperets, sinon nous ajusterons."

Lucien Onno : " J’étais très content de ses matchs contre la Suisse et je lui ai dit. Il n’était pas écarté, mais j’étais obligé d’évaluer d’autres joueurs. Fabien Bourgeois s’était blessé en fin d’année mais il tenait vraiment à jouer le Mondial. Il est donc venu à Megève pour être évalué par le staff médical et nous a accompagnés à Cergy, avec le feu vert médical, car il voulait vraiment jouer sa chance. Lucien savait qu’on était contents de lui, il a la vitesse, de bonnes sorties de zone."

Justin Addamo : "J’ai beaucoup regardé ses matchs. Sa blessure était plus importante qu’annoncé, donc nous n’avons pas pris de risques alors que nous pensions au départ l’évaluer contre la Suisse ou à Cergy. Le médical a pris le dessus et une fois rétabli, nous l’avons aligné en Norvège. Je voulais voir si son gabarit et son patinage allaient, voir ce qu’il nous amenait. Il va faire de la place aux autres, notamment à Texier, ouvrir des espaces. Il nous a semblé que c’était le profil qui pouvait matcher le mieux avec ces ailiers, être responsable défensivement avec deux profils offensifs."

Anthony Rech : "Il a vécu une saison difficile et ça se voit qu’il manque de confiance. Il a eu des occasions à chaque match. Il a fait un gros début de saison en Finlande, puis cela s’est dégradé. On essaie de le rassurer, on parle beaucoup. Tant qu’il a les occasions c’est bien, et dans l’idéal les concrétiser dès le premier match ! Il a fait toute la préparation physique avec nous, sa ligne est de qualité. On espère que le déclic va vite arriver, cela lui ferait du bien."

France gouvernement

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