Dans la difficulté, la France parvient à battre le Liban lors de son 3e match de groupe

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Dans la difficulté, la France parvient à battre le Liban lors de son 3e match de groupe
Isaia Cordinier
Isaia CordinierAFP
Il s'en est fallu de très peu pour que les Bleus ne boivent le calice jusqu'à la lie. Contre le modeste Liban, ils ont fini par l'emporter en fin de match (85-79) pour terminer cette phase de groupes sur une bonne note avant d'aborder les matches de classement.

L'Equipe de France devait une revanche à ses supporters malgré l'élimination après seulement deux matches. Pour cette troisième rencontre contre le Liban, c'était la moindre des choses. Mais que ce fut laborieux !

Le début de rencontre a été à l'avantage du pays au cèdre. En panne au rebond des deux côtés du terrain, coupables de pertes de balle et d'un certain manque d'agressivité, les Bleus ont fait la course derrière et seul Evan Fournier faisait preuve d'envie avec 10 points inscrits avec notamment deux paniers primés dans le premier quart-temps. À 2'04 du terme, un shoot de Guershon Yabusele a enfin fait passer les Français devant au tableau d'affichage (19-18), infligeant un partiel 7-0 à leurs adversaires. Insuffisant pour mener au buzzer (20-19). 

Sans Rudy Gobert, resté en civil sur le banc, les Bleus ont continué de patauger. Wael Arakji promenait sa patte gauche en toute impunité, distribuant, shootant dans la raquette ou à longue distance. Il termine le match avec 29  points, 3 rebonds, 4 passes et 26 d'évaluation. Quand Vincent Collet a pris son temps-mort à 5'28 du buzzeur, le Liban était à +8 et a manqué deux lancers francs. Une nouvelle perte de balle et un contre un peu humiliant a porté l'écart à 10 points. Sous l'impulsion de Yabusele et Fournier de retour sur le parquet, les Bleus ont accompli un petit miracle en basculant à la pause avec un point d'avance (38-37). 

Wael Arakji
Wael ArakjiAFP

L'écart s'est inversé en fin de troisième quart-temps (59-58) après qu'Arakji a rentré un lancer franc sur deux pour clôturer la période. La fin de match a permis à Isaia Cordinier de se mettre en valeur et de franchir le cap des 10 points. Le quatrième quart-temps a aussi permis à Élie Okobo de redorer son blason. Menés 64-60 après un tir primé d'Omari Spellman, les Bleus ont ensuite inscrit un partiel 14-1 pour s'échapper de 9 unités. Mais rien ne pouvait être simple décidément. Amir Saoud, a manqué son +1 pour revenir +a -4. Un petit coup de pouce qu'a fait fructifier Okobo avec un 3-points et une assist pour Nicolas Batum. Saoud répliquait derrière la ligne (82-77) et Arakji s'inflitrait dans la raquette pour gagner deux lancers francs et revenir à une possession à une minute du buzzer (82-79). Le tir primé du capitaine Batum a mis un terme au suspense (85-79). Place à présent aux matches de classement. 

"N'écoute pas Élie"

Le temps-mort du 2e quart-temps a illustré la tension manifeste au sein de l'Equipe de France. En s'adressant à Sylvain Francisco, Collet s'en est pris à Okobo : "n'écoute pas Élie, il ne veut pas jouer". Assurément l'un des moments emblématiques de cette Coupe du monde catastrophique qui a mis à jour de nombreux problèmes internes. Okobo s'est sérieusement repris dans le dernier quart-temps et a fini la rencontre de manière consistante avec 12 points, 2 rebonds et 5 passes. 

Yabusele et Fournier ont tenu leurs coéquipiers

Si les Bleus n'ont pas sombré, ils le doivent au joueur du Real Madrid et à celui des Knicks. Performant des deux côtés du terrain, Yabusela a tenu son équipe, imposant de l'impact et rentrant les shoots, dont un 3-points dans le 2e quart-temps. Il termine la rencontre avec 18 points, 3 rebonds, 1 passe, 3 contres et 25 d'évaluation. 

Dans le premier quart, c'est Fournier qui a assuré le scoring, avec 10 points. Son retour sur le banc s'est fait ressentir immédiatement et ce sont ses lancers francs qui ont permis de rentrer au vestiaire avec un point d'avance, un petit miracle vu le contenu global. Le Francilien a achevé la rencontre avec 17 points, 4 passes et aussi 6 balles perdues, preuve qu'il a été serré de près par les Libanais qui ont frôlé la victoire après avoir plus que tenu tête à une équipe qui a mieux terminé qu'elle n'avait commencé mais qui laisse planer beaucoup de doutes à moin d'un an des JO. 

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