Pour Vincent Collet, il est "normal" de poser la question de son avenir

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Pour Vincent Collet, il est "normal" de poser la question de son avenir
Vincent Collet conscient qu'il est sur la sellette.
Vincent Collet conscient qu'il est sur la sellette.AFP
Vincent Collet trouve "normal" que la question de son avenir à la tête de l'équipe de France de basket soit posée par la presse après l'élimination au premier tour du Mondial de basket à la suite de la défaite contre la Lettonie (88-86), dimanche à Jakarta.

Il est revenu sur plusieurs autres sujets en zone mixte après la rencontre. En voici les principaux.

. "Pour l'instant, il me reste trois matches"

Collet, en poste depuis 2009, est sous contrat jusqu'aux JO de Paris. La déroute indonésienne pourrait-elle changer la donne ? "Je le comprendrais (qu’il y ait une réflexion). Mais ce n’est pas moi qui décide de cela. Je suis sous contrat même si je suis conscient qu’il y a plein de fois où un coach sous contrat est tout de même coupé. Mais il faudra le demander aux dirigeants. Pour l’instant il me reste trois matches (il sourit: un du premier tour et deux de classement, NDLR). Mais il est normal que cette question soit posée."

. L'exclusion de De Colo, "tournant du match"

Le meneur Nando De Colo a été exclu à 3 min 15 sec de la fin, pour une deuxième faute antisportive sur un geste d'humeur alors qu'une faute avait été sifflée contre lui et que les Bleus étaient en tête (75-66).

"Clairement, c'est le tournant du match. On commençait à mettre un peu la main sur le match. Au-delà des points qu'ils ont marqués en direct sur cette faute antisportive, c'est surtout sur la suite, la gestion...", a estimé Collet.

"Honnêtement, il y avait faute sur lui. Peut-être qu'elle était aussi antisportive. Mais par contre sa réaction, je pense que, malheureusement, il ne peut pas en être autrement (que siffler une faute antisportive)."

. "Qu'on se concentre sur nous"

Après le match, le capitaine Nicolas Batum a souhaité "une grosse remise en question", y compris de la part de la fédération.

"Avant de parler de ça, il faut déjà qu'on se concentre sur nous. Ça partait d'un bon sentiment le fait d'annoncer haut et fort des objectifs. Mais est-ce que c'était bien réaliste eu égard des différentes saisons qui avaient pu être effectuées cette année ?", a répondu Collet.

. Une identité défensive "effritée"

Les Bleus ont encaissés 88 points face à la Lettonie après en avoir pris 95 face au Canada en ouverture.

"On a fait nos médailles sur l'identité défensive et là, elle s'est effritée, si elle n'a pas disparu, elle s'est effritée. Donc il faudra nécessairement commencer par là" pour préparer les JO, a estimé Collet.

"On n'a jamais dominé le monde avec notre attaque. Ce qui nous faisait gagner des médailles ces dernières années, c'est la défense", a-t-il ajouté.

Le cas Heurtel évacué

Meneur de l'Euro-2022 où les Bleus ont atteint la finale, Thomas Heurtel a été déclaré inéligible par la fédération après avoir signé pour le Zenit Saint-Pétersbourg alors qu'il avait signé une charte, après l'invasion de l'Ukraine, où il s'engageait, comme les autres internationaux, à ne pas jouer pour un club russe ou bélarusse.

Son absence a été regrettée par le capitaine Nicolas Batum. Collet aurait-il également souhaité pouvoir compter sur lui ? "Ce n'est pas moi qui peut vous répondre. Je le savais avant donc ce serait facile de dire que je le regrette alors que je savais qu'il ne pouvait pas être là. Il ne faut pas déplacer le débat."

Propos recueillis en zone mixte

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