Carlos Alcaraz au révélateur de Berrettini en 1/8e à Wimbledon

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Carlos Alcaraz au révélateur de Berrettini en 1/8e à Wimbledon

Carlos Alcaraz heureux après sa victoire face à Jarry.
Carlos Alcaraz heureux après sa victoire face à Jarry. AFP
Les certitudes affichées par Carlos Alcaraz à Wimbledon vont se heurter lundi au petit nuage sur lequel navigue Matteo Berrettini, de retour sur ce gazon qui a "changé (sa) vie", sans ambition spéciale mais avec une efficacité retrouvée après des mois de pépins physiques.

"Je lui ai dit qu'il pouvait gagner le tournoi s'il continue de jouer comme ça (...) il peut battre n'importe qui". Ces mots sont d'Alexander Zverev après son élimination en trois sets au troisième tour, dépassé par la puissance du colosse italien qui lui a infligé 15 aces (dont un sur la balle de match) et 36 coups gagnants.

Berrettini, finaliste à Wimbledon en 2021, mais obligé de déclarer forfait juste avant son entrée en lice l'an dernier en raison d'un test positif au covid, s'est montré flatté. Mais il a immédiatement insisté sur l'impossibilité pour lui de se projeter, tant il revient d'une période d'inactivité qui a été psychologiquement difficile à surmonter.

"Je me souviens où j'en étais avant ce tournoi et je ne peux pas penser (au titre) pour le moment", a-t-il confessé.

Opéré du poignet en mars 2022, il a été éliminé cette année dès le premier tour de l'Open d'Australie par un Andy Murray déchaîné et a enchaîné les déconvenues depuis. Il a notamment manqué la saison sur terre battue en raison d'une blessure à l'abdomen et, à sa reprise en juin sur le gazon de Stuttgart, il a été battu d'entrée par son compatriote Lorenzo Sonego.

"Avec mon sang" 

Alors, le fait d'avoir été contraint par les intempéries à jouer cinq jours de suite à Wimbledon ne peut lui tirer la moindre amertume.

"J'ai passé de nombreux jours à pleurer dans mon lit parce que je ne pouvais pas jouer. Alors... Si on m'avait dit il y a quelques semaines que je jouerais cinq jours d'affilée à Wimbledon, j'aurais signé avec mon sang", a-t-il avoué.

Du coup, ses objectifs ne sont pas tout à fait en phase avec le niveau de jeu affiché.

"Aujourd'hui (samedi) j'ai bien joué, mais ça ne veut pas dire que je vais gagner le tournoi. Je profite de chaque seconde passée sur ces courts et je sais que m'attend lundi probablement l'un des matches les plus compliqués du tableau".

Ce sera contre le N.1 mondial qui, malgré ses imperfections sur gazon -- en particulier dans son déplacement --, avance en conquérant à Wimbledon.

"Un endroit spécial" 

"Mon rêve est de jouer la finale ici. Et ce sera encore mieux si c'est contre Novak Djokovic (...) Les fans de sport en général, et pas seulement ceux de tennis, veulent voir cette finale. Et moi aussi", a affirmé l'Espagnol de 20 ans après sa qualification pour les huitièmes de finale. Contrairement à Berrettini, Alcaraz, lui, tire des plans sur la comète.

Avant de se mesurer éventuellement à Djokovic, pour tenter de le priver d'un 24e titre record en Grand Chelem et d'un huitième sacre record à Wimbledon, à condition que les deux joueurs parviennent en finale, il devra cependant maîtriser les coups de boutoir de Berrettini.

L'Italien, dont le gazon est au contraire la surface favorite (il y a gagné quatre de ses sept titres en plus d'y avoir joué sa finale de Grand Chelem), sera d'autant plus dangereux qu'il semble porté par une force mystique.

"Pour jouer un tournoi du Grand Chelem, il faut être prêt physiquement, émotionnellement, mentalement. La volonté ne suffit pas. Et quelques jours avant le tournoi, je n'étais pas sûr d'être prêt. Mais j'avais manqué trop de tournois l'an dernier et je ne pouvais pas laisser passer Wimbledon sans tenter ma chance", a-t-il expliqué.

Après son match contre Zverev, Berrettini constatait : "Ca doit être un endroit spécial. Je ressens une énergie que je ne ressens nulle part ailleurs".

Alcaraz a du souci à se faire.

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