Reverra-t-on une tornade comme Bianca Andreescu sur le circuit WTA ?

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Reverra-t-on une tornade comme Bianca Andreescu sur le circuit WTA ?

L'inoubliable sacre à l'US Open de Bianca Andreescu.
L'inoubliable sacre à l'US Open de Bianca Andreescu.AFP
Lauréate en 2019, Bianca Andreescu a connu cette année-là une saison exceptionnelle, qu'elle n'aura jamais réussi à dupliquer. Depuis quatre ans, elle cherche cette étincelle qui l'a vu triompher dans trois tournois d'envergure, sans jamais que son physique ne la laisse tranquille.

L'histoire. C'est ce que Bianca Andreescu a écrit en 2019. Une performance trop souvent oubliée, parce qu'il est facile de tomber rapidement dans l'oubli, et parce que ce qu'a accompli Emma Raducanu en 2021 a fait tomber aux oubliettes la Canadienne. 

Car elle était quasiment inconnue et 178e mondiale en début de saison 2019. Elle n'était qu'une joueuse de 18 ans parmi tant d'autres qui tentait de faire sa place sur le circuit WTA. La première fois qu'elle est réellement remarquée, c'est en tout début de saison, quand elle sort indemne de trois tours de qualification pour aller jusqu'en finale à Auckland, en ayant sorti au passage une certaine Caroline Wozniacki, son premier succès sur une Top 10. 

Elle fait de même à l'Open d'Australie, mais cette fois, elle cède au deuxième tour face à Anastasija Sevastova - un nom pour les puristes. Ce n'est pas une révélation, c'est une fille qui a connu une semaine de grâce comme d'autres avant elle, et ce n'est pas cette finale néo-zélandaise qui en fait une menace permanente.

La réponse ne tardera pas à arriver. À Indian Wells, sous le soleil californien, Bianca montre que cette saison, c'est sa saison. Elle perdra le premier set de son premier match, puis le déclic, 14 manches gagnées consécutivement. Et elle joue de mieux en mieux à chaque match, chaque jour, terminant par terrasser Garbine Muguruza, Elina Svitolina et Angelique Kerber. Le must de l'époque. 

Mais très vite, on voit que son physique sera un problème. Elle abandonne en 8e de finale à Miami, non sans avoir dominé au préalable Sofia Kenin et une nouvelle fois Kerber. Déchirure de l'épaule, qui va la handicaper et lui faire manquer la quasi totalité de la tournée sur terre. Elle revient à Roland-Garros, pour mieux déclarer forfait avant son deuxième tour. 

Pas de gazon, direction la maison. Elle revient à Toronto, mais le scepticisme est de mise. Combien de joueuses ont vu leur physique les empêcher d'aller plus haut ? Une fois encore, Bianca répond avec puissance et enthousiame le public local, depuis longtemps en quête d'idoles à vénérer. Elle remporte ce WTA 1000 en dominant nulle autre que Serena Williams en finale, mais sur abandon de l'Américaine - quelle ironie. De quoi la voir considérée comme du gratin ?

La réponse vient à l'US Open. Parce que c'est toujours plus difficile de confirmer en Grand Chelem, la Canadienne va le faire. Un parcours semé d'embûches, qu'elle va dompter les unes après les autres pour retrouver Serena en finale. Le test ultime à cette époque. Et ce test, elle va le passer haut la main, tout en maîtrise du haut de ses 19 ans. Deux WTA 1000 plus un Grand Chelem en six mois, qui dit mieux ? Pas grand monde, en réalité.

Voilà quatre ans que cette tornade a ravagé le circuit WTA. Mais ces six mois de grâce ne seront jamais réédités. Saison blanche en 2020 (blessure + Covid), son dernier réel coup d'éclat remonte au WTA 1000 de Miami en 2021, quand elle revient du néant pour aller en finale avant d'abandonner en plein match face à Ashleigh Barty. Le physique, encore. 

Depuis, ce n'est clairement pas la joie. Une finale sur gazon à Bad Homburg en 2022, et c'est à peu près tout. Un seul 1/8 de finale en Grand Chelem. Mais surtout une constante. Dès que Bianca recommence à bien jouer, à soulever des espoirs de revoir la tornade, la blessure intervient.

Ce fut le cas à Miami en mars, quand elle est sortie du court en chaise roulante. Et ce fut le cas à New York, où elle a dû renoncer avant même le tirage au sort, touchée au dos. Et elle n'a que 23 ans. Au moins, son physique l'a laissée tranquille assez longtemps pour aller chercher un palmarès qui fait pâlir d'envie 95% des joueuses du circuit. Mais il reste toujours la même impression de gâchis. Parce qu'une telle tornade, on en voit rarement. On pourrait presque parler d'étoile filante, voire de comète. 

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