Le relais féminin n'avait pas accouché du résultat attendu pour les Françaises. Une anonyme cinquième place à oublier avant de repartir sur les épreuves individuelles. Le sprint du jour offrait une magnifique occasion de rebond, puisque l'individuel de dimanche avait également délivré des résultats décevants, il fallait donc rebondir dès aujourd'hui en plus de se placer pour la poursuite.
Bien entendu, Julia Simon était la plus scrutée, d'autant qu'elle était la première Tricolore à s'élancer. Cependant, en sortant sa première cartouche couchée, elle se mettait d'emblée dans une situation délicate. Une nouvelle erreur debout et les espoirs de podium s'évanouissaient pour de bon. Pas de podium, et une position compliquée pour dimanche.
Justine Braisaz-Bouchet, elle, perdait ses illusions dès le couché, avec deux fautes rédhibitoires, mais l'espoir renaissait rapidement dans le camp français, puisque Lou Jeanmonnot nous gratifiait d'un sans faute magistral au couché. Il fallait résister à la pression sur le debout, ce qu'elle fera magnifiquement pour sortir du pas de tir en tête. Mais elle semblait un peu juste sur les skis, surtout par rapport aux fusées norvégiennes.
Sauf qu'elle va sortir un dernier tour de folie pour conserver son avance, et couper la ligne en tête. Ne restait plus qu'à attendre la concurrence. Mais personne ne parviendra à battre le temps de Lou Jeanmonnot, qui remporte son premier succès en Coupe du monde devant les Norvégiennes Karoline Knotten et Juni Arnekliev, à 25 ans, et sans doute pas la dernière. Un résultat magnifié par la 8e place surprise de Gilonne Guigonnat, qui a réalisé un sans faute avec le dossard 79 ! Son meilleur résultat en Coupe du monde.
