La moto ce n'est pas "Mad Max", assure le président de la fédération française

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La moto ce n'est pas "Mad Max", assure le président de la fédération française
Sébastien Poirier à Paris en décembre dernier.
Sébastien Poirier à Paris en décembre dernier.ANDRE FERREIRA/DPPI via AFP
Les compétitions motocyclistes comme les 24 Heures du Mans Motos qui ont lieu ce weekend ne doivent pas renvoyer une image évoquant le film "Mad Max", a assuré ce samedi Sébastien Poirier, le président de la Fédération française de motocyclisme (FFM).

"Il ne faut pas par faiblesse se laisser déborder par des comportements qui conduisent au final à associer les 24 Heures du Mans Motos à Mad Max. La moto ce n'est pas ça", a-t-il assuré lors d'un entretien accordé à l'AFP en marge de la course d'endurance qui se tient samedi et dimanche au Mans.

Les 24 Heures Motos, dont c'est la 47ᵉ édition, sont souvent le théâtre de débordements de spectateurs qui brûlent des motos après avoir fait hurler leurs moteurs jusqu'à les casser. En 1992, neuf motards parmi les spectateurs avaient trouvé la mort lors d'accidents autour du circuit.

"La moto, ce sont des gens responsables, passionnés qui veulent vivre leur sport en toute tranquillité et emmerder personne", a souligné le président de la fédération.

L'Automobile club de l'Ouest (ACO), promoteur des 24 Heures Motos, a organisé pour la première fois cette année une parade des motos engagées pour la course dans le centre-ville du Mans afin d'associer davantage la population locale à la tenue de l'épreuve.

Il est aussi interdit cette année de faire entrer dans l'enceinte du circuit des épaves ainsi que des motos avec des pots d'échappement trafiqués et consigne est donnée aux spectateurs d'être le plus silencieux possible entre minuit et 08h00 dimanche pour ne pas troubler le voisinage du circuit.

Selon Poirier, "il ne faut pas avoir peur de mettre un frein à des dérives qui sont préjudiciables à moyen-terme aux 24 Heures ou à la moto".

Plus de femmes en compétition moto

Interrogé sur le fait que seulement une femme figure au sein des 48 équipages qui participent à la course ce weekend, Poirier a assuré que l'objectif est d'augmenter leur présence.

"Aujourd'hui en France, on a jamais eu autant de femmes qui passent leur permis moto et il y a 7 % de femmes parmi les licenciés en sport moto soit, de mémoire, 4.600 femmes contre 2.500 en 2010", a-t-il souligné.

Il existe en France un championnat spécifiquement féminin dans chaque discipline de course, a-t-il rappelé, soulignant que rien n'empêchait une femme de s'engager dans un championnat mixte. "Mais on sanctuarise un espace pour elles, notamment pour celles qui débutent sur le tard", souligne le président de la FFM.

Également vice-président de la Fédération internationale de motocyclisme (FIM), il rappelle que celle-ci lance cette année un championnat du monde de vitesse exclusivement féminin. "Je suis persuadé qu'on va sur une tendance lourde qui va voir de plus de plus de femmes dans nos championnats et c'est tant mieux."

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