Un match compliqué avec une issue qui aurait pu être différente. La Rochelle a battu ce samedi le Racing 92 (24-19). Bousculée et menée au score à la pause, l'équipe de l'est de la France s'est relevée après s'être montrée méconnaissable.
Une représentation qui n'a pas ravi l'entraîneur de la formation rochelaise, Sébastien Boboul. "En première période, on n'avait pas beaucoup d'énergie, on ne sortait pas de notre camp, on a commis beaucoup de fautes de main. On n'a pas reconnu nos joueurs sur cette première mi-temps.", s'est-il exprimé en conférence de presse.
Néanmoins, il a tenu à souligner la bonne réaction qu'on eut ses joueurs à la fin du match : "l'essentiel est d'avoir gagné. Ils ont répondu et montré un autre visage ensuite. Le ballon glissait beaucoup. Dès qu'il y a des équipes qui mettent de l'intensité (dans ces conditions), c'est difficile de contrôler le ballon."
Des efforts marqués par la Rochelle, de la frustration côté Racing 92
Un tel ascenseur émotionnel et de telles différences dans la gestion du match a forcément créé un engouement particulier chez les joueurs de la Rochelle notamment à la mi-temps. "C'est une victoire au forceps. À la mi-temps, on leur a dit qu'on n'avait que 9 points de retard, ce n'était pas insurmontable. On est attendus par toutes les équipes, on a été sous pression contre Clermont la semaine dernière et en première période [ce samedi ], et on n'arrivait pas à l'inverser."
Le Racing 92, lui, ressort de la rencontre frustré et amer. L'entraîneur de la formation parisienne, Laurent Travers, a été très critique à l'égard de ses joueurs. "Il y a de la déception, de la frustration. Le match est perdu, on n'a pris qu'un point ce soir. Je pense qu'il y avait la possibilité d'en prendre plus, on ne peut s'en prendre qu'à nous-mêmes. En seconde période, on n'a pas saisi les opportunités pour sortir de notre camp."
Il a tout de même souligné la bonne première période de son équipe, qui reste huitième.