Montpellier HR 30-21 Castres Olympique
Lanterne rouge avec un seul succès, Montpellier voulait enclencher l'opération remontée, mais cela s'annonçait compliqué contre un des co leaders du Top 14. Néanmoins, cela partait bien avec un premier essai en moins de trois minutes sur un bon travail de Louis Carbonnel transformé en or par Serfontein. Mais la botte de Pierre Popelin permettait aux Tarnais de rester dans le coup.
Mais visiblement, les Héraultais avaient pris enfin conscience de l'enjeu, et sur un grattage d'un Carbonnel décidemment inspiré, Marco Tauleigne allait à son tour derrière la ligne (23e). Mais alors que le momentum était en leur faveur, les locaux laissaient passer une belle occasion d'essai sur un hors-jeu évitable, et Castres remettait les gaz, proposant du rugby champagne avec une chistera de Leone Nakarawa pour Pierre Popelin, qui ramenait les Tarnais. Pour quelques secondes, puisqu'une percussion de Serfontein envoyait Arthur Vincent entre les perches pour refaire l'écart en faveur des Montpelliérains (Mi-temps : 24-13).
Le MHR, avec la possibilité d'un bonus, rattaquait tambour battant, mais un en-avant coupable devant la ligne gâchait une belle occasion, et la sanction était immédiate avec un numéro de Popelin qui servait parfaitement Botitu pour le deuxième essai castrais (47e). Il fallait réagir, et Carbonnel, de 50 mètres, se chargeait de redonner de l'air aux locaux, lançant un duel de buteurs. Sauf que le carton jaune de Paul Willemse (58e) pour un déblayage illégal risquait de coûter cher aux locaux.
Une inferiorité numérique toutefois bien gérée par le MHR, avec notamment un grattage décisif devant leur ligne, et Carbonnel finissait par passer la pénalité de la victoire. La dernière offensive castraise échouait, et Montpellier s'imposait enfin après 7 défaites consécutives. Toujours lanterne rouge, le champion de France 2022 a toutefois encore du pain sur la planche.
Racing 92 66-10 US Oyonnax
Cinq points, c'est tout ce que devaient viser les Franciliens à domicile contre le promu. D'autant qu'Oyonnax perdait sur blessure son pilier Ali Oz dès les premières minutes de la rencontre. Mais pas question pour les Aindinois de venir en victimes expiatoires, puisqu'ils résistent en début de rencontre, ouvrant même la marque au pied. Le Racing se ruait alors à l'attaque, mais manquait clairement de précision. Plusieurs offensives des avants allaient tomber à l'eau par manque de maîtrise, et il faudra attendre la demi-heure pour voir Nolan Le Garrec inscrire un véritable essai de demi de mêlée avant que Bouraux n'aille se reposer 10 minutes.
Le n°9 signait même un doublé juste avant la pause, profitant de la domination enfin récompensée de son huit de devant (Mi-temps : 14-3). Oyonnax attaquait de plus la deuxième période à 13, Jonathan Ruru ayant lui aussi écopé d'un jaune sur l'action. On craignait la déroute pour Oyonnax, qui encaissait d'entrée l'essai du bonus sur une charge de Fabien Sanconnie. Puis Nolan Le Garrec s'offrait le triplé au terme d'une belle action collective, et après 4 minutes, le Racing avait déjà les 5 points dans la poche.
La suite de la rencontre s'annonçait très longue pour les visiteurs, qui encaissaient un nouvel essai de leur ancien protégé Thomas Laclayat, puis un autre de Kitione Kamikamica, les avants s'en donnant à coeur joie. Maxime Baudonne s'offrait à son tour un essai, et Oyonnax n'avait alors qu'une hâte : que cela se termine. Christian Wade se chargeait toutefois d'alourdir le score, avant le coup de grâce signé Olivier Klemenczak puis Baudonne dans les arrêts de jeu. Victoire attendue pour le Racing 92, qui reste leader du Top 14, malgré un essai pour l'honneur de Hugo Hermet pour mettre du baume au coeur d'une équipe d'Oyonnax qui rentrera les valises pleines.
