Opportunistes sans ête souverains, les Anglais disposent logiquement des Japonais

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Opportunistes sans ête souverains, les Anglais disposent logiquement des Japonais
Stewart et les Anglais font le job.
Stewart et les Anglais font le job.AFP
L'affaire a mis un certain temps à se décanter, mais les Anglais ont fini, avec de la réussite, par trouver la clé du match pour écarter les Japonais avec le bonus et prendre leurs aises en tête du groupe D.

Après une entame parfaite face à l' Argentine, l' Angleterre avait désormais une voie royale vers la première place de la poule D. Néanmoins, la Rose ne devait pas se relâcher et faire travail sur les matchs suivants, à commencer par celui du soir contre le Japon, qui visait un gros coup. 

Sauf que les Nippons se mettent le feu tout seuls d'entrée à cause d'un en-avant dans l'en-but. Ce qui vaut aux Anglais de marquer leurs rivaux, et de passer les trois premiers points. Mais ce qui lance surtout un match plaisant et rythmé, où il ne manque que les essais, puisqu'après 20 minutes, les deux équipes sont dos à dos (3-3).

Mais il suffit d'une touche vicieuse trouvée par Ford, et perdue par les Japonais, pour voir Ludlam franchir la ligne en force. Un cadeau nippon malvenu, d'autant que les Cherry Blossom sont au niveau. Pragmatiques, ils prennent les points qui se présentent, mais gâchent par maladresse quelques occasions. Néanmoins, ils sont encore largement dans le coup à la pause (13-9). 

Ford a usé et abusé du jeu au pied.
Ford a usé et abusé du jeu au pied.AFP

Et tout le monde continue de mettre du rythme au retour des vestiaires. Malheureusement, les deux équipes commettent trop de fautes de main. La réussite doit choisir son camp, et elle choisit l'Angleterre avec un essai que l'on qualifiera "d'heureux", pour rester courtois, inscrit par Courtney Lawes entre le perches qui crée un vrai break (20-12, 57e).

Les Japonais ne renoncent pas, Matsushima tentant notamment de mettre le feu, mais tout est bien trop imprécis. Comme quand ils cafouillent une mêlée proche de leur ligne, et offrent une munition que Ford s'empresse de convertir en passe au pied lumineuse pour Freddie Stewart, qui sonne le glas des ambitions japonaises (67e). 

Ne reste plus que le bonus à aller chercher. Ce ne sera pas chose aisée, mais les Britanniques vont y parvenir après la sirène, à l'issue d'un ultime mouvement de grande envergure que Joe Marchant va parvenir à bonifier. L'Angleterre s'impose 34-12 et va chercher une victoire bonifiée, qui assure déjà quasiment la qualification. Le tout, à la Britannique : ça ne brille pas, mais c'est efficace. 

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