"Eddie Jones va orchestrer une complète remise à plat dans l'équipe", a déclaré le dirigeant à l'AFP après l'annonce de la nomination du technicien de 63 ans, en remplacement de Dave Rennie.
"Eddie et moi, nous pensons pouvoir remporter la Coupe du monde cette année, a-t-il ajouté, à huit mois de la prochaine édition qui aura lieu en France (8 septembre-28 octobre). Il y a beaucoup à faire mais on croit vraiment en nos chances. Eddie a toujours eu des résultats en Coupe du monde. Pour nous, c'est essentiel. Surtout que la prochaine, en 2027, aura lieu chez nous".
L'entraîneur australien a été limogé en décembre de son poste de sélectionneur de l'Angleterre, qu'il occupait depuis fin 2015. Entre 2001 et 2005, il a déjà dirigé les Wallabies, qu'il a emmenés en 2003 en finale de Coupe du monde (défaite contre... l'Angleterre).
"Souvent, la maturité vient avec l'âge dans la vie et je pense que c'est un meilleur entraîneur qu'il y a 20 ans", a encore estimé McLennan, qui s'est engagé avec Jones jusqu'en 2027.
En plus d'entraîner les Wallabies, Jones supervisera également le programme de l'équipe féminine des "Wallaroos". "Il sera essentiellement concentré sur les Wallabies, mais le rugby féminin est également une priorité de la fédération. On recherche des synergies. Cette opportunité le ravit. Comme vous le savez, c'est un gros travailleur, il va faire en sorte que cela fonctionne", a argumenté le président de Rugby Australia.
Eddie Jones succède au Néo-Zélandais Dave Rennie, congédié après trois saisons et qui fait les frais d'une année 2022 décevante, avec cinq victoires en 14 matches. "Cela a été une décision très dure à prendre et finalement on est reconnaissant à Dave de tout ce qu'il a fait pour notre équipe", a ajouté McLennan.
