Régis Le Bris, trop calme dans la tempête ?

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Régis Le Bris, trop calme dans la tempête ?
Régis Le Bris va-t-il réussir sa mission ?
Régis Le Bris va-t-il réussir sa mission ?AFP
Régis Le Bris n'est pas un homme d'éclats de voix. L'entraîneur de Lorient n'a jamais fait preuve de crispation en public, bien que la situation des Merlus soit catastrophique. Prolongé il y a un an jusqu'en 2027, le technicien breton n'a pas été en mesure de fédérer autour de lui.

À l'écouter en conférence de presse d'avant-match, difficile de croire que Régis Le Bris dirige le 17ᵉ de Ligue 1 et la pire défense de l'élite avec 55 buts encaissés en 29 matches, soit une moyenne de 1,90 but par rencontre. Toujours calme et posé, l'entraîneur de Lorient n'est jamais monté dans les tours, n'a jamais affiché des sujets de crispation. Son esprit pédagogue a demeuré alors que la maison brûle. 

Une "finale" pour la 34ᵉ journée ?

Avec un point pris lors des cinq dernières journées, les Merlus ont glissé lentement, mais sûrement vers la zone rouge. Tandis que Metz a déjà remporté 2 des 3 matches qu'il s'est fixé pour espérer accrocher le maintien, Lorient, comme Le Havre, n'a pas connu – pour le moment, ce regain qui lui permettrait de poursuivre son sprint final dans des conditions plus vivables.

Le calendrier lorientais laisse entrevoir un espoir. Après le PSG ce mercredi, le FCL recevra Toulouse puis Clermont lors de la 34ᵉ journée. Entre ces deux matches, il y aura deux déplacements, à Lens et Marseille, candidats à l'Europe. Cependant, le Téf' a démontré que, malgré son maintien assuré, il jouerait la fin de saison à fond. Enfin, la "finale" contre le CF63 pourrait ressembler à une future affiche de Ligue 2

Devenu l'homme fort du département sportif alors qu'il était annoncé à Nice à l'intersaison malgré une prolongation jusqu'en 2027 signée en mars, Le Bris a vécu une saison délicate. Détenteur des pleins pouvoirs depuis le départ en juillet d'Arnaud Tanguy, qui occupait le poste de directeur général, RLB a vécu la scission de son vestiaire, matérialisée par la fin du prêt de Romain Faivre et la retraite de Vincent Le Goff.

En janvier, le président Loïc Féry maintenait sa confiance en son entraîneur : "j'aurais envisagé un changement de coach si j'avais perçu que cela pouvait être la meilleure chance pour l'institution FCL de se maintenir en Ligue 1. Si j'avais perçu une fracture entre le vestiaire et le coach ou si j'avais senti un coach usé ou perdu, j'aurais envisagé un changement, à contrecoeur. Mais au contraire, j'ai trouvé un coach combatif, déterminé et des joueurs qui insistaient sur le besoin de stabilité"

Il est vrai que le mercato hivernal a été fructueux… pendant un temps. La venue comme adjoint d'Yannick Cahuzac s'est couplée au départ d'Ali Zarrak, éphémère responsable de la cellule recrutement. Imrân Louza, Panos Katseris et Mohamed Bamba ont été de bonnes pioches, mais n'ont pas confirmé sur la durée. Pendant un mois, de début février à début mars, a remporté 4 victoires en 5 journées. Depuis, c'est la chute libre avec un seul point pris en 5 matches, deux buts inscrits contre Monaco (2-2) et 10 buts pris. 

La dynamique n'est pas en faveur des Merlus et Le Bris n'incarne pas l'esprit de rébellion nécessaire pour réaliser une opération commando. L'entraîneur veut y parvenir avec sa méthode qui a fonctionné par le passé. Une attitude louable, mais qui doit absolument se vérifier sur le terrain. 

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