Zion Williamson
Voilà trois ans que Zion Williamson, n°1 de draft le plus attendu depuis LeBron James, a débarqué en NBA. Mais on en a trop peu vu du phénomène. Suffisament pour qu'il soit sélectionné au All-Star Game, mais cela a été surtout à cause de son aura. Même si cette saison-là (2020/21), ses performances étaient incroyables, la saison dernière était blanche, toujours à cause de ses problèmes de pied. De retour, et visiblement en forme physiquement parlant, l'heure est venue pour lui de faire partie du top 10 de la NBA.
Darius Garland
All-star l'an dernier pour la première fois, Darius Garland aura bien plus de pression cette saison. En effet, les Cavs sont allés chercher Donovan Mitchell pour tenter de passer un cap. Cela implique donc des objectifs plus élevés collectivement. Mais individuellement, on attend de Garland qu'il soit le chef d'orchestre de cette équipe. Loué pour son côté all-around, son altruisme et son sang-froid, il devra faire tourner la partition de Cleveland de belle manière, et sa réputation grandira alors.
Jamal Murray
En mars 2021, Jamal Murray formait un duo d'enfer à Nikola Jokic. Jusqu'à une rupture des ligaments croisés qui a laissé le Serbe aller chercher deux trophées de MVP. Mais collectivement, les résultats n'étaient pas là pour cette équipe des Nuggets finaliste de conférence en 2020. Tout seul, le Joker ne peut pas faire briller tout le monde, et Murray, en plaine ascension avant sa blessure, sait jouer à merveille le rôle de n°2. Son talent est indéniable, et s'il a récupéré de sa blessure, il sera un grand danger, comme son équipe, cette saison.
Pascal Siakam
Toronto a été une bonne surprise la saison passée. Alors qu'ils tournaient la page Kyle Lowry, ils ont réussi à se qualifier sans passer par la case playin. Mais on se demande toujours qui est le leader de cette équipe. Alors que Fred VanVleet est en constante progression et que Scottie Barnes a signé son entrée dans la ligue par un titre de rookie de l'année, Pascal Siakam est toujours un bon joueur. Mais il doit devenir un grand joueur, selon le potentiel qu'on a entrevu lors des finales NBA 2019. Et enfin faire ce qu'on attend de lui, devenir le véritable franchise player de la franchise canadienne.
Tyler Herro
Cet été, le meilleur 6ème homme de la ligue a signé une extension de contrat faramineuse. Récompense de sa dernière saison réussie, mais il est temps de passer au niveau supérieur. Ca veut dire jouer titulaire pour avoir une chance de devenir all-star, et surtout acquérir une forme de régularité. Car arroser à tout va en sortie de banc est une chose, mais défendre dur sur l'homme tous les soirs pour justifier sa place de starter en est une autre. Il doit passer un cap, et devenir le visage de la franchise pour les 10 prochaines années. À vérifier au cours de la saison.
Shaï Gilgeous-Alexander
Depuis quatre ans, on a vu "SGA" grandir, d'abord aux Clippers, puis à Oklahoma City, où il est devenu le patron de l'équipe. Mais cette franchise est en reconstruction. Les résultats modestes empêchent l'explosion attendue de cette star en devenir, encore plus avec la blessure du n°2 de la dernière draft, Chet Holmgren. Il va devoir porter l'équipe une nouvelle fois tout seul cette saison, et réussir là où il a échoué jusque là : disputer le match des étoiles.
De'Aaron Fox
En voilà un autre qui connait la même problématique que le joueur précédent. Très fort dans une équipe très faible. Les Kings sont l'équipe qui n'a pas disputé les playoffs depuis le plus longtemps (2006). Résultat, ses bonnes performances passent quelque peu inaperçues. Mais cela pourrait changer avec l'arrivée de Domantas Sabonis. Le Lituanien sera un partenaire parfait pour améliorer les résultats des Kings, et si tel est le cas, De'Aaron Fox sera particulièrement mis en lumière.
R.J Barrett
Dans l'ombre de Zion Williamson à Duke, son arrivée en NBA a été eclipsée par celle de son coéquipier. Mais depuis trois saisons, R.J Barrett prouve qu'il a l'étoffe des grands. Au point de devenir le premier rookie prolongé par les Knicks depuis une éternité. Avec la baisse de niveau de Julius Randle, il doit passer au niveau supérieur. Ce qui lui permettrait de devenir la star d'une des franchises la plus médiatique de la NBA, et donc forcément, une énorme star. À lui de franchir le pas.
Cade Cunningham
N°1 de la draft 2021, on avait dû attendre quelques mois avant de voir son bon visage sur les parquets. Après un début de saison moyen, il a fini en trombe, mais pas assez pour se voir sacré rookie de l'année. Cette année, il aura un peu plus de pression. Le projet de reconstruction des Pistons doit passer au niveau supérieur, et Cade Cunningham doit en être le chef d'orchestre. Sans forcément être all-star, on doit voir toute l'étendue de son côté all-around, et surtout sa faculté à faire briller ses coéquipiers dans un effectif jeune mais ambitieux.
Rudy Gobert
Cocorico pour finir. Oui, Rudy Gobert est déjà triple all-star et triple défenseur de l'année. Mais son transfert chez les Timberwolves est censé le faire passer dans une nouvelle dimension. Sous-utilisé en attaque à Utah, on a déjà vu son implication dans ce secteur pour son premier match. Mais son arrivée doit faire permettre à sa franchise de passer un cap sportivement, et pour lui, faire cesser les critiques sur son côté unidimensionnel pour s'affirmer définitivement comme un des grands joueurs de la ligue.
