EuroLigue : Monaco devra se méfier de Nigel Hayes-Davis

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Pour Monaco, le danger numéro 1 du Fenerbahçe se nomme Nigel Hayes-Davis
Nigel Hayes-Davis pour un nouveau carton ?
Nigel Hayes-Davis pour un nouveau carton ?Profimedia
Nouveau recordman de points en un match d'Euroligue, Nigel Hayes-Davis sera la principale menace du Fenerbahçe, que Monaco espère bien écarter en quarts de finale d'EuroLigue pour retourner au Final Four.

Le Fenerbahçe est indiscutablement un géant européen récent du basket. Notamment pour une séquence fabuleuse de trois finales consécutives entre 2016 et 2018, magnifiée par un titre, le seul de son histoire en EuroLigue, en 2017. Une équipe articulée autour de Bogdan Bogdanovic, Kostas Sloukas, Pero Antic, Jan Vesely, la crème de la crème du basket européen ainsi qu'Anthony Bennett) pour une victoire en tapant le Real de Luka Doncic en demies et l'Olympiakos de Vassilis Spanoulis en finale.

Quelques années plus tard, l'équipe balance entre base turque, colonie grecque menée par l'arrivée inopinée de Nick Calathes à l'intersaison et renforts américains, comme il est de coutume. Si l'impact de Johnathan Motley ou Scottie Wilbekin est indéniable, celui qui a le plus fait parler de lui cette saison, c'est indiscutablement Nigel Hayes-Davis.

Et la raison est simple. Le Fenerbahçe a tremblé pour sa place directe en playoffs d'EuroLigue, perdant trois de ses quatre derniers matchs. La seule victoire dans cet intervalle était attendue, puisque le Fener recevait alors la lanterne rouge, Alba Berlin. Le moment choisi par "NHD" pour sortir un match pharaonique et inscrire l'histoire de la compétition. 

50 points à 18/27 au tir, dont 9/16 derrière l'arc. Si ce genre de performances ne soulèverait même pas l'oreille d'un fan de NBA qui voit ça toutes les semaines, c'était tout simplement la première fois que ce chiffre était atteint en EuroLigue (Shane Larkin détenait le record avec 49 points en 2019). Alors oui, certains déploreront que l'Américain ait exploité un match contre un adversaire faible et qui a rapidement rendu les armes (83-53 en fin de troisième quart mais 30 min sur 40 possibles). 

Mais quand on prend feu, difficile de s'arrêter, et quand on voit les pourcentages au tir, on ne peut pas dire qu'il ait "forcé". Et puis, faciles ou pas, il faut les mettre, les tirs. Cette performance était de premier choix, et a enfin placé Hayes-Davis sur le devant de la scène, lui qui n'a pas su percer en NBA. Une petite minute avec les Lakers, 9 matchs avec les Kings, un grand séjour en G-League, avant de comprendre – assez rapidement –, que son futur se trouvait en Europe.

Une carrière sur le Vieux Continent débutée… chez l'ennemi juré, le Galatasaray en 2018. Déjà prometteur, il va ferrailler deux saisons avec le Zalgiris avant de connaître – pense-t-on alors – la consécration en signant à Barcelone en 2021. Chez un cador européen, il doit alors exploser aux yeux de tous. Mais il ne trouvera jamais vraiment sa place au milieu des Mirotic, Lapprovitola, Exum, Calathes – déjà – il ne trouvera pas sa place. 

Pas vraiment titulaire, pas vraiment remplaçant, il aura un career high à 17 points, mais surtout sera rétrogradé dans la hiérarchie et n'aura jamais une réelle importance dans le jeu catalan. Le climax de cette mauvaise saison sera atteint au Final Four d'EuroLigue, dans lequel il aura un temps de jeu réduit, 0 shoots en demi-finale – perdue – ainsi qu'une non-convocation pour les deux derniers matchs – perdus – de finale de Liga ACB contre le Real, et une carrière qui ne pouvait par durer en Catalogne. Sans compter un fait divers malheureux impliquant un certain Novak Djokovic

Retour en Turquie, histoire de retrouver de l'impact. Un impact surtout visible sur la saison actuelle. L'an dernier pourtant, il avait donné le change lors d'une série dantesque en quarts de finale d'EuroLigue contre Olympiakos, n°1 de la phase régulière, perdue au bout du cinquième match. Mais cette saison, sa montée en puissance s'est affinée au fil des mois, pour déboucher sur le carton susmentionné. L'arrivée de Nick Calathes a clairement aidé en ce sens, mais il dispose de toute façon de bien plus de responsabilités. 

Ce qui permet au Fener de jouer sur tous les tableaux. À deux journées de la fin, voilà cette formation, deuxième du championnat turc, avec en plus un match en retard et la possibilité de coiffer le rival d'Anadolu. Et en Euroligue, encore une qualification directe pour les quarts et une chose est sûre, les Stambouliotes ne viendront pas en Principauté en victime expiatoire. 

Car cette performance à 50 points va forcer les Monégasques à avoir une surveillance particulière, pour guetter les signes d'embrasement. Ouvrant de facto des espaces pour ses coéquipiers, dont par exemple, Tarik Biberovic, qui shoote à 56,9 % derrière l'arc ! Un casse-tête pour le staff de la Roca, qui devra répondre au défi présenté par le Fener et Nigel Hayes-Davis, qui n'a sans doute pas fini de faire parler de lui sur la scène continentale. 

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