NBA : Déjà l'état d'urgence pour le Miami Heat ?

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NBA : Déjà l'état d'urgence pour le Miami Heat ?
Bam Adebayo doit faire plus pour le Heat
Bam Adebayo doit faire plus pour le HeatAFP
Deux victoires pour cinq défaites, le début de saison du Heat est quelque peu indigent. Si la confiance reste haute des les rangs floridiens, une réaction est impérative sous peine de grosse désillusion pour cette équipe candidate déclarée au titre.

Si le Miami Heat avait dominé les Sacramento Kings lors du dernier match, on ne parlerait sans doute pas d'eux de cette manière. Seulement, cette défaite contre les Californiens fait tâche. D'abord parce que perdre contre les Kings est, de manière générale, une contre-performance pour n'importe quelle équipe de NBA. Mais aussi parce qu'on a cru pendant longtemps que le Heat n'était pas sur le parquet. 

Et pour cause, les Floridiens étaient menés de 22 points à la pause ! Sans avoir de statistiques mauvaises au tir, le Heat s'est fait manger au rebond et à la passe, alors même que leurs rivaux ont perdu 21 ballons durant la rencontre (9 pour les Floridiens). Alors certes, on a vu une belle réaction d'orgueil de Miami, qui aurait même pu arracher le morceau en fin de rencontre. Mais une telle débandade dans le premier acte ne pouvait rester impunien et reflète de toute façon le début de saison de Miami.

Ou est la fameuse défense ?

Ce qui gêne en premier lieu, c'est la défense. L'an passé, Miami a encaissé au moins 110 points lors de 28 matchs sur 82, soit un tiers des rencontres. C'est déjà arrivé quatre fois en sept matchs cette saison. Pour quatre défaites. Dans les cinq dernières équipes de la NBA au rebond et dernière au contre, pas grand chose ne va sur cette partie-là du terrain. 

Et dans ce secteur, on ne peut que constater le retard à l'allumage de Bam Adebayo. Souvent cité parmi les grands oubliés dans la course au défenseur de l'année lors des dernières saisons, on aura du mal à penser à lui si les choses continuent en ce sens. Il prend moins de rebonds, et surtout, Miami est la quatrième équipe qui encaisse le plus de points dans la raquette cete saison.

La défense extérieure n'est pas en reste dans la médiocrité, puisque les adversaires du Heat shootent en moyenne à 39% à trois points contre Miami. Or, seules sept équipes atteignent ce pourcentage de réussite jusqu'ici. Il y a donc des choses à corriger dans ce secteur également. 

Mais si la défense fonctionne mal, l'attaque doit être capable de compenser. Or, Miami est pour l'instant parmi les cinq pires attaques de la Ligue. Dans une NBA où le tir à trois points revêt une importance capitale, le fait que le Heat soit à moins de 35% de réussite dans ce secteur est problématique. 

Pourtant, on ne peut pas dire que les leaders lambinent. Jimmy Butler par exemple est à plus de 21 points de moyenne à presque 44% à trois points. Quand à Tyler Herro, propulsé titulaire après la signature d'un gros contrat, il répond présent, avec 20 points de moyenne, même si l'adresse reste perfectible.

Mais en dehors de ces deux joueurs, c'est compliqué. Même s'il met 17 points de moyenne, Adebayo n'a pas le même rayonnement que la saison passée et cherche encore sa place entre pivot à l'ancienne et stretch four, même si ce jugement est sans doute un peu dur. Quand à Kyle Lowry, le fait qu'il soit à 35% au tir est honteux, et handicape son équipe. 

Seul Max Strus est un vrai rayon de soleil floridien, puisque sorti de nulle part, il rend de fiers services. Mais comme on le craignait, le départ de P.J Tucker n'a pas été réellement compensé. Et en plus de Lowry, Duncan Robinson est également bien en dessous de sa valeur. Ces deux joueurs pèsent en cumulé 45 M de dollars, et mettent 17 points en cumul à des pourcentages abyssaux, voilà qui saborde les chances du Heat.

Le Heat est calme

Qui n'a aucune marge de manoeuvre financière quoi qu'il en soit. Se débarrasser de ces deux joueurs est inconcevable et ne semble de toute façon pas être dans les plans de la franchise. 

D'ailleurs, personne ne tremble à South Beach. À commencer par leur leader, Jimmy Butler

"Je me fiche de ce que les gens disent. On va tout de même gagner le titre [...] deux victoires et cinq défaites, ce n’est pas si mal [...] on peut toujours toujours finir à 77-5".

Une façon de s'enlever de la pression ? Peut-être. Car il faut préciser que le Heat a commencer par quatre matchs à domicile, pour trois défaites. Mais le coach historique du Heat, Erik Spoelstra, préfère un discours de Normand 

"En ce moment, il s'agit du collectif, comment allons-nous avoir un impact sur notre situation pour avoir un impact sur la victoire [...] Nous trouverons la solution, comme nous l'avons toujours fait". 

Après la défaite à Sacramento, Tyler Herro a lui aussi éludé en partie la question.

"Après avoir encaissé cinq défaites, surtout après la première mi-temps ce soir, il est temps de… nous recentrer et de décider quel type d'équipe nous voulons être"

Rien de nouveau pour cette équipe dont le noyau dur était déjà présent lors de la finale perdue face aux Lakers en 2020. Pas de panique donc, mais l'inquiétude chez les observateurs, puisqu'on ne détecte pas chez le Heat la même intensité que lors des dernières saisons.

L'usure du temps ? Peut-être pour un joueur comme Butler, qui a dépassé la trentaine, à l'instar de Lowry. Mais Adebayo et Herro sont jeune en NBA, et sont censés prendre les rênes. Avant d'espérer être champion NBA, il faut se qualifier en playoffs. Si comme le dit Butler, terminer la saison en 77-5 est encore possible, il faudra d'abord penser à se réinventer offensivement, tout en retrouvant la rigueur défensive qui a fait la réputation des boys de Spoelstra. Premiers éléments de réponse cette nuit, contre Golden State, les champions en titre. 

 

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