Les Lakers, d'apôtres du "Showtime" à symboles du "Failtime"

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Les Lakers, d'apôtres du "Showtime" à symboles du "Failtime"
LeBron James face à Portland
LeBron James face à Portland
Profimedia
Dans les années 1980, le "Showtime" a été la marque de fabrique des Lakers, avec Magic Johnson en chef d'orchestre. Depuis, des générations de fans se sont identifiées à ce jeu spectaculaire qui ne semblait jamais voué à disparaître. En 2022, même un joueur du calibre de LeBron James ne peut freiner la chute de la franchise.

Trois défaites, aucune victoire. Il n'a pas fallu attendre longtemps pour la situation des Lakers devienne critique. Hormis LeBron James (37 ans), personne n'est à la hauteur de l'histoire de la franchise mythique. Les mauvais présages qui planaient en pré-saison se sont vérifiés dès le début de la saison régulière. Une crise accentuée par la mauvaise ambiance palpable qui règne entre Russell Westbrook (33 ans) et le reste de l'effectif.

Avec la décision de garder le numéro '0' dans l'équipe, les problèmes ont commencé. MVP 2017, Westbrook s'avère incapable d'analyser ses erreurs et de travailler pour s'améliorer. A cela s'est ajouté un Anthony Davis (29 ans) qui traverse le pire moment de sa carrière. L'un comme l'autre ne sont capables de garantir de bons pourcentages au tir. Dans une NBA de plus en plus tournée vers le scoring, faillir dans ce secteur rime avec creuser sa propre tombe.

Du "Showtime", les Lakers sont passés au "Failtime". Il s'agit tout simplement d'une des pires franchises au niveau du shoot. Une anomalie, pour ne pas dire une honte. Difficile de pardonner des joueurs qui sont en train de tuer l'essence des Lakers. Les hommes de Darvin Ham (49 ans) sont 20es en passes décisives. Ils ne transmettent rien et ne divertissent pas le public de la Crypto.com Arena. Le reste des chiffres n'est guère plus reluisant : une réussite de 21,2% à 3 points les fait chuter à la 28e position au nombre de point inscrits par matches. Ces joueurs sont devenus tout le contraire de ce que vous imaginez quand vous pensez aux Lakers de Los Angeles.

Un "big three" ancré dans le passé

Alors que James et Davis sont capables de marquer beaucoup de points dans la peinture, ils manquent de précision derrière la ligne des 3 points. Un fardeau quand il s'agit d'aborder des fins de matches serrées et qui les fera accumuler les défaites. Alors que LBJ a jusqu'à présent une efficacité modeste de 25,9% dans ce secteur, Davis atteint à peine 20%.

Reste le cas particulier de Westbrook, déjà surnommé "Westbrick". Chaque saison, sa faillite au tir s'aggrave. À tel point qu'il n'a marqué qu'une seule de ses 12 tentatives depuis la ligne des 3 points, soit un taux de réussite de 8,3%. Et contrairement aux deux autres leaders des Lakers, lui n'est pas constant dans le tir à deux points et il affiche un désastreux 28,9% de réussite.

Une fuite en avant

Les dirigeants des Lakers savaient que leur politique de recrutement n'était pas la meilleure. Pourtant, ils ont décidé de miser sur des incorporations qui apporteraient plus d'intensité que de spectacle et qui, petit à petit, les éloigneraient de la culture "Showtime". Une erreur qui se paie vraiment cher, compte tenu des performances de l'équipe et des sensations qu'elle transmet sur le terrain.

En guise s'exemple, Patrick Beverley (34 ans) et Kendrick Nunn (27 ans) devaient être chargés, avec Westbrook, de faire leverr les spectateurs de leurs sièges. Une véritable utopie, étant donné qu'ils sont à l'opposé du basket champagne. 

Ce "Failtime" condamne les Lakers à jeter une saison de plus à la poubelle. Au moins, les Lakers peuvent toujours s'enorgueillir d'avoir le nouveau meilleur marqueur de tous les temps en NBA avec eux. A défaut de pouvoir être fiers du jeu pratiqué. 

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