Nice n'a pas le choix. Metz non plus. Les deux équipes qui s'affrontent ce samedi jouent gros. D'un côté, il s'agit de rester à la seconde place et ne pas définitivement perdre la face dans cette amorce de seconde partie de saison. De l'autre, l'enjeu est de taille, étant donné qu'il relève du maintien en Ligue 1. Un choc des extrêmes, qui devra passer par une prise de risque plus importante pour les deux formations.
Travail d'équilibriste à Nice
Les Niçois ont beau avoir démarré leur début de saison en trombe, ils commencent à patiner. En difficulté offensive (seulement 19 buts marqués en 18 journées, soit l'un des plus faibles total parmi les clubs du top 10), le club se doit de réagir avant de perdre sa place de dauphin et ses rêves d'Europe.
Lors de ses 5 derniers matchs en Ligue 1, le Gym a décroché deux victoires et encaissé trois défaites. Un bilan prouvant son irrégularité et son instabilité. Malgré tout cela, l'équipe reste l'une de celles qui possèdent l'un des meilleurs bilans défensifs cette saison. Un avantage qu'elle doit apprendre à combiner avec son attaque pour rester dans les clous.
Face à Metz et son bloc défensif, une tête d'Hicham Boudaoui avait suffi pour l'emporter au match aller (1-0). Cette fois, cela pourrait être différent. C'est pourquoi l'engagement et la motivation des hommes de Francesco Farioli seront primordiaux dans leur quête d'équilibre - aussi bien dans le jeu qu'au classement.
"On devra être bon dans notre gestion du ballon, trouver le moment juste pour attaquer et maintenir notre équilibre. Puis, en phase défensive, on devra retrouver une grande agressivité dans le pressing et une grande attention dans notre manière de défendre en étant plus compacts", a confié l'entraîneur en conférence de presse. "Il faudra absolument retrouver la lucidité, la force et l’envie de repartir de l’avant en championnat".
Un combat contre les absences et la relégation chez Metz
Rien ne va plus à Metz. L'équipe n'a plus gagné un seul match depuis sa victoire contre Lorient en novembre dernier (3-2). Affaiblis et ne gérant plus correctement les transitions offensives adverses, les Messins ont lourdement chuté au classement et luttent maintenant pour ne pas atterrir dans la zone rouge.
Face à Nice, la tâche ne sera que plus ardue. Les absences de Koffi Kouao, Lamine Camara, Papa Amadou Diallo ou encore Cheickh Tidiane Sabaly laissent un trou béant au sein de l'équipe et de son attaque. Il faudra cependant avancer et le combler.
"L'effectif est modifié un peu chaque jour. Je pense que le groupe bénéficiera de l'apport de jeunes joueurs. Il faut offrir des chances de jouer", a affirmé László Bölöni en conférence de presse ce jeudi. Du sang frais pour mieux lutter contre le bloc défensif niçois. Le retour de Kévin Van Den Kerkhof ne sera pas non plus de trop.
"Il est difficile de retrouver un jeu qui nous permet de nous imposer", a-t-il également souligné. "On cherche des combines, particulièrement sur coups de pied arrêtés. On essaie aussi de penser aux risques qu'on peut provoquer en attaque et comment ne plus souffrir défensivement". Reste à savoir si les Grenats y parviendront ou ne pourront éviter la zone de relégation.
