Paris contre Metz pour finir l'année en beauté
L'année 2023 du Paris Saint-Germain a été mitigée avec seulement un titre national raflé. Mais, la saison 2023-2024 a laissé entrevoir l'espoir d'un renouveau et d'une évolution. Sous la houlette de Luis Enrique, les Parisiens sont donc parvenus à s'adjuger la 1ʳᵉ place du championnat, et passer en 1/8ᵉ de finale de Ligue des champions. Ils doivent désormais terminer l'année civile sur un coup d'éclat.
Face à Metz, l'ingéniosité du coach espagnol sera encore mise à rude épreuve. Fervent partisan du changement de système et des rotations de ses joueurs, il composera sans Ousmane Dembélé, blessé, et tentera de percer un bloc bien regroupé.
"Ca sera un match très difficile", a-t-il admis en conférence de presse ce mardi. "L'équipe tient beaucoup moins le ballon que Lille. Elle jouera probablement très repliée. Il faudra voir comment on attaquera les espaces. On devra être très fins et précis."
De leur côté, les Messins restent sur trois défaites consécutives et sont positionnés à la 14ᵉ place de la Ligue 1. Aller chercher un résultat au Parc des Princes sera l'objectif, malgré les différences certaines entre les deux équipes. "C'est bien pour nous d'affronter une grande équipe comme le PSG. On peut apprendre beaucoup de cela. On va essayer de mettre en place les mêmes choses que contre les autres grands", a affirmé László Bölöni face aux journalistes.
Nice-Lens, un choc au goût d'Europe
Si jusqu'à récemment, Nice était l'équipe avec le plus de victoires en Ligue 1, elle a fini par déchanter. Avec deux défaites lors de ses trois derniers matchs, le Gym n'affiche plus la même confiance. Ce qui peut lui poser des problèmes pour conserver sa place de dauphin. Surtout lorsqu'il s'agit de retrouver les sentiers du succès en affrontant Lens.
Oublier ses faiblesses défensives et la difficulté à marquer que subit l'équipe sera déterminant dans l'issue du match de ce mercredi. Un peu comme Reims ce week-end, dans le cas où l'efficacité ferait défaut au club, ce dernier s'exposerait à une réaction lensoise rapide.
Chez les Sang et Or, l'ambition de réintégrer le top 4 est bel et bien présente. N'ayant plus essuyé de défaite depuis mi-septembre en Ligue 1, l'équipe de Franck Haise n'a besoin que d'une victoire pour atteindre son but. Pour cela, en revanche, elle devra trouver la faille à travers une défense niçoise particulièrement dense. Mais, en l'absence de Jean-Clair Todibo (suspendu), cela n'est pas impossible.
"Malgré leur récente défaite au Havre, leurs prestations depuis le début du championnat plaident en leur faveur. C’est une équipe très solide et qui a une bonne utilisation du ballon. Elle est capable de créer de la distance sur le bloc adverse. Il y a beaucoup de point sur lesquels nous devrons être vigilants pour faire un résultat et prolonger ainsi notre série de 11 matchs d’invincibilité en Ligue 1", s'est exprimé l'entraîneur artésien.
Lille, Brest et l'OM aux trousses de Monaco
Respectivement 4ᵉ (28 pts), Lille et Brest sont au coude à coude avec 28 points chacun, à seulement deux longueurs de Monaco. Les deux équipes auront donc particulièrement à cœur de s'imposer et de mettre la pression sur le 3ᵉ du Championnat et d'apporter de la joie à leur public pour les fêtes.
Les Dogues se rendront à Strasbourg sans Ivan Cavaleiro mais la prestation contre le PSG a de quoi rassurer, surtout que les Nordistes ont arraché le nul dans les dernières secondes, preuve de leur abnégation. "Nous ne pouvons pas oublier que Strasbourg s'est amélioré. C'est une équipe forte, notamment à domicile. Pour gagner un match comme celui-ci, nous devons être parfaits. Ce sera très difficile de gagner. On doit être ambitieux et courageux", a clamé Paulo Fonseca en conférence de presse.
Brest ira défier des Merlus en quête cruciale de points. Un match d'apparence facile sur le papier, mais qui pourrait s'avérer être piège. "On a le rôle de garder une exigence jour après jour, a affirmé Éric Roy. On appréhende le derby comme tous les matchs. Ils ne vont rien lâcher, ce sera certainement beaucoup plus difficile qu'il n'y paraît."
Marseille poussera également pour continuer sa trajectoire et s'octroyer une place dans le top 4. À la 6ᵉ place avec 26 points, rien ne semble impossible. Au contraire. Dans une très bonne dynamique malgré des faiblesses physiques persistances, l'OM enchaîne les victoires et peut encore faire un gros coup contre la Paillade. "Il faudra être costaud, car dans les transitions, Montpellier peut faire mal, a expliqué Gennaro Gattuso qui craint toujours une décompression de la part de son effectif. Les joueurs ne doivent pas penser aux fêtes de fin d’année. J’ai connu ça quand j’étais joueur. À partir du 15 décembre, c’était compliqué, il fallait penser aux cadeaux, à la famille… Si cela arrive, on peut avoir très mal." Le Calabrais sera privé de Joaquín Correa et Valentin Rongier, blessés, et de Renan Lodi, suspendu. En revanche, Jonathan Clauss fait son retour.
Le Havre peut intégrer la 1ʳᵉ partie de tableau
Reims - Le Havre n'est pas l'affiche la plus clinquante de ce multiplex, mais les Champenois doivent impérativement se rassurer après deux défaites consécutives et le minifeuilleton concernant les velléités de départ de Will Still à Sunderland.
Et ce ne sera pas de la tarte. Joshua Wilson-Esbrand (épaule) et Maxime Busi (déchirure aux ischio-jambiers) sont toujours blessés. Marshall Munesti, touché à la cheville, et Valentin Atangana manqueront aussi à l'appel. Yunis Abdelhamid est suspendu et Emmanuel Agbadou est incertain.
Malgré tout cela, Azor Matusiwa s'est montré positif à l'approche du match en conférence de presse : "quand tu es meilleur que l’adversaire et que tu ne gagnes pas, c’est toujours difficile. Je pense qu’on a fait un bon match, il nous manque de l’efficacité, de la chance, mais c’est comme ça, on doit continuer. Je pense que c’est bien de rejouer très vite, pour oublier cette rencontre et gagner avant de partir en vacances".
Le HAC reste une victoire éloquente contre Nice (3-1) au Stade Océane et pourrait finir la phase aller dans la première moitié de tableau. Le promu continue d'avancer sans faire de bruit, mais avec convictions.
À la Meinau, Strasbourg ne se présente pas dans les meilleures conditions face à Lille. Lebo Mothiba a été opéré de la rotule lundi, Gerzino Nyamsi et Ismaël Doukouré sont absents, et Thomas Delaine est incertain. Patrick Vieira espère néanmoins poursuivre sa série positive avec 7 points pris lors des trois dernières journées.
Lyon veut passer les fêtes au chaud, Rennes peut trembler
Il y a encore dix jours, l'avenir de l'Olympique Lyonnais s'annonçait maussade. En deux matches contre Toulouse (3-0) et Monaco (1-0), les Gones se sont relancés totalement, abandonnant la 18ᵉ place pour remonter de deux crans. La réception de Nantes au Groupama Stadium peut être synonyme de sortie de la zone rouge en cas de résultat positif.
Pierre Sage le bien nommé, refuse de s'enflammer et se méfie de son adversaire : "il y a plus de sourires, ce qui rend l'entraînement un peu plus léger. Il faut toutefois faire attention, car le statut de l'équipe change. Il faut assumer cette nouveauté. Il ne faut pas perdre de vue que l'objectif est d'atteindre environ 35 points. L'enjeu est de mobiliser les joueurs dans le travail".
Après un succès contre Nice et une défaite honorable au Parc contre le PSG (2-1), les Canaris ont subi un sérieux coup d'arrêt dans le contenu proposé contre Brest. Un revers qui ternit le premier bilan immédiat de Jocelyn Gourvennec. "C’est important de bien démarrer nos matches, a-t-il martelé en conférence de presse. Lyon a eu cinq jours pour récupérer de leur match à Monaco, nous seulement trois. Mais on prépare bien ce match. On a moins de temps, donc on va à l’essentiel. On essaie d’être précis sur ce qu’on doit aménager pour bien défendre ensemble, mais aussi, afin de bien s’organiser pour attaquer et leur poser des problèmes."
Dans le bas de tableau, Clermont, Lorient et Toulouse ne sont pas vernis par le calendrier. Prendre des points respectivement contre Rennes, Brest et Monaco est très loin d'être acquis. À ce titre, le déplacement de Rennes à Gabriel-Montpied vaut très cher et Julien Stéphan ne s'en est pas caché : "la situation n'est pas bonne, pas reluisante, il ne faut pas la nier. On est à un rythme d'un point par match après 16 journées. La priorité, c'est de s'extirper de cette zone, et tout est lié à la confiance. C'est vraiment lié aux aspects mentaux, ce qu'il y a de plus difficile à modifier quand ça dure depuis des mois". Triple coup dur pour l'entraîneur des Bretons, Benjamin Bourigeaud, Lorenz Assignon et Nemanja Matic sont blessés et absents.
Autre club européen, Toulouse reçoit l'ASM, battue à Louis-II par Lyon après avoir dominé l'essentiel du match. Pour les Violets qui n'ont pas gagné depuis le 1ᵉʳ octobre, la trêve pourrait se passer dans la zone rouge en cas de défaite.
