Rubiales : "Mon argent est le fruit de mon travail, pas de pots-de-vin"

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Rubiales : "Mon argent est le fruit de mon travail, pas de pots-de-vin"
Rubiales devra à nouveau faire face à la justice à son retour en Espagne.
Rubiales devra à nouveau faire face à la justice à son retour en Espagne.AFP
Depuis la République dominicaine, l'ancien président de la Fédération espagnole de football a nié avoir reçu des "pots-de-vin" et a assuré que tout l'argent qu'il possède "est le fruit de mon travail".

Il l'a fait lors d'une interview avec Ana Pastor dans son émission Objetivo La Sexta.

L'ancien dirigeant, dont la gestion à la tête de la Fédération espagnole de football fait l'objet d'une enquête pour détournement de fonds présumé, a abordé toutes les questions controversées entourant son mandat, y compris le baiser avec Jenni Hermoso, qu'il continue d'affirmer être consensuel et pour lequel le ministère public a demandé deux ans et demi de prison.

"Je n'attaque pas. Vous manipulez mes mots", a répondu Rubiales au présentateur qui lui demandait si "après tout ce qui s'est passé, sa défense consiste à attaquer Jennifer Hermoso".

Il s'est aussi exprimé sur l'origine de l'argent de ses comptes :"Cela n'a rien à voir avec ce que disent les médias. Mon argent est le fruit de mon travail et de mes économies", a-t-il déclaré avec insistance. "C'est un mensonge de dire que j'ai reçu un pot-de-vin sous forme d'appartements ici (en République dominicaine), que j'ai une équipe de base-ball, que j'ai gagné beaucoup d'argent au Cap-Vert, que j'ai des terrains pour construire des hôtels en Arabie saoudite".

En ce qui concerne les audios en cours d'investigation pour ses messages à son ami Nené, dans lesquels ce dernier lui parle d'opportunités d'affaires en République dominicaine et en Arabie saoudite, Rubiales se demande si "le président de la Fédération espagnole de football doit vivre dans une bulle en dehors de la société. Si demain un journaliste se rend dans un pays et rencontre un ami qui a des hôtels et lui dit "hé, tu peux investir ici", c'est la chose la plus normale du monde".

Selon Ser radio, des membres de l'UCO, en coordination avec le personnel des forces et corps de sécurité de l'État du pays caribéen, sont entrés dans son domicile et ont saisi un téléphone portable et une tablette.

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