A Villa Park, sous les yeux du Prince William, Aston Villa a été piégée par l'Olympiakos qui, malgré une entame laborieuse, ont réalisé une performance inattendue. Ce succès historique porte le sceau d'un joueur, Ayoub El-Kaabi auteur d'un triplé retentissant. L' international marocain, parti à la limite du hors-jeu, a mis l'équipe du Pirée sur la bonne voie. Puis, au terme d'une action similaire il a doublé la mise en dribblant Robin Olson qui suppléait Dibu Martinez dans les buts.

Sonnés, les Villans ont alors connu quelques flottements mais ils ont eu le mérite de relever la tête en fin de première période, Ollie Watkins réduisant l'écart dans le temps additionnel (45+1).

Peu après le retour des vestiaires, Moussa Diaby a remis les deux équipe à parité au tableau d'affichage en marquant d'une frappe sèche en angle fermé. Un but qui a été salué par un vacarme assourdissant dans tout Villa Park.

Mais cette joie a été de courte durée puisqu'un penalty concédé bêtement par Douglas Luiz a offert à El Kaabi l'occasion de s'offrir un triplé sensationnel (56, 3-2) avant que Santiago Hezze sur un ballon dévié n'aggrave le score pour les visiteurs, d'autant plus que Luiz a manqué un pénalty de l'espoir à six minutes de la fin.

Dans l'autre demie, la Fiorentina a souffert mais a fini par trouver la solution face au Club Bruges qui a terminé en infériorité numérique pendant la dernière demi-heure.

La Viola s'en est remise aux exploits individuels de ses attaquants : Riccardo Sottil d'une frappe en pleine lucarne (5e), Andrea Belotti, d'une frappe puissante à bout portant (37e) et M'bala Nzola dans le temps additionnel (90e+1).

Le capitaine Hans Vanaken avait d'abord égalisé sur un pénalty consécutif à une main sanctionnée après recours à la VAR (17e), et Thiago dans un second temps, a cru offrir le nul à Bruges tout juste après l'exclusion d'Onyedika pour un deuxième avertissement (63e).

Les matches retour seront joués dans une semaine pour une place en finale à Athènes.