Un bon match d'un côté, un match irrégulier de l'autre. Le Betis était de loin la meilleure équipe ce samedi. Les Andalous ont en effet réussi à conserver leur invincibilité à domicile et à freiner les espoirs madrilènes, qui devront attendre le résultat entre Gérone et le Barça pour savoir s'ils resteront en tête de la Liga à la fin de la journée.
C'est le Betis qui a le mieux commencé. Les tribunes du Villamarín ont appelé les Verdiblancos à tout donner dès la première minute, car une victoire les propulserait parmi les places européennes. Les Madrilènes, en revanche, avaient l'intention de poursuivre leur bonne série et, ce faisant, de ne pas mettre en péril leur avance en tête de LaLiga.
Alors que les supporters s'attendaient à ce que le Betis soit emmenée par Isco en attaque, c'est Ayoze Pérez qui a été le joueur le plus incisif de l'équipe de Pellegrini. Au milieu de cette efficacité, le Real s'est vu refuser le but de Rodrygo à la 16e minute, l'arbitre estimant qu'il y avait hors-jeu au début de l'action.
A la 30e minute, Ayoze s'est distingué par un excellent mouvement : l'attaquant a repris un rebond dans la surface de réparation des Merengues et a décoché une frappe puissante que Lunin a calmement dégager. À la 32e minute, le tir de William José est passé juste à côté du but. Le Betis est parti à la recherche du 1-0 et, malheureusement, n'a pas trouvé le chemin des filets avant la pause.
En seconde période, le Real Madrid était toujours en difficulté. Cependant, Jude Bellingham, après avoir reçu une excellente passe de Brahim (absent du match jusqu'alors), a inscrit le 0-1 (52e), ouvert les bras et provoqué les Sévillans en pointant le bouclier de son club.
Des changements sans résultats
Le but a permis au Real Madrid de s'améliorer. L'équipe de Carlo Ancelotti a paru à l'aise dans la moitié de terrain du Betis. Les joueurs ont contrôlé le ballon, le rythme et se sont créés des occasions.
Pellegrini a donc pris une décision : il a fait sortir Assane Diao et entrer Abde, provoquant de la vitesse, de l'action et du danger sur le terrain.
À la 65e minute, Ruibal s'est retrouvé à l'origine d'un beau but : William José s'est enfoncé dans les rangs madrilènes, a passé son ballon et Rubial était là pour égaliser.
Vers la fin de la rencontre, Ancelotti a lui aussi tenté des changements : il a retiré Modric et Brahim pour laisser la place à Ceballos et Joselu.
Dans les dernières minutes, le match s'est effondré : le jeu est passé d'un côté à l'autre et Ancelotti, une fois de plus, a effectué des changements.
L'équipe locale a mieux terminé le match que les Merengues. Isco, en difficulté tout au long du match, a tout de même inquiété ses anciens coéquipiers, et a eu l'occasion de débloquer la situation.
