Contre l'Atalanta, l'OM ne veut pas passer à côté d'une demi-finale inespérée

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Contre l'Atalanta, l'OM ne veut pas passer à côté d'une demi-finale inespérée

L'OM a renversé Benfica aux tirs au but en 1/4 de finale
L'OM a renversé Benfica aux tirs au but en 1/4 de finaleAFP
Neuf mois après une élimination précoce en barrage de la Ligue des Champions, l'Olympique de Marseille dispute une demi-finale aller de Ligue Europa contre l'Atalanta. Une opportunité à saisir, deux ans après avoir atteint le dernier carré de la C4. Malgré une saison houleuse, l'occasion est trop belle pour les Bleu et Blanc, même comme les tombeurs de Liverpool.

Qui aurait pu croire il y a encore quelques semaines que l'Olympique de Marseille serait en demi-finale d'une compétition européenne ? Sorti dès les barrages en Ligue des Champions contre le Panathinaïkos avec Marcelino García Toral sur le banc, deuxième de la phase de groupes de Ligue Europa et tenu en échec à Hambourg en barrage aller contre le Shakhtar avec Gennaro Gattuso puis capable de sortir le club ukrainien, Villarreal en 1/8 de finale puis Benfica en 1/4 de finale, l'OM reçoit l'Atalanta, modèle de stabilité et déjà qualifié pour la finale de la Coppa. 

La Dea fait figure d'épouvantai

L'Atalanta est assurément l'opposition la plus consistance de l'OM cette saison sur la scène européenne. Voir la Dea a ce niveau de la compétition n'est pas une surprise en soi, même si elle était loin d'être favorite en 1/4 de finale contre Liverpool. À Anfield, les Bergamasques ont renversé les Reds sans préavis à l'aller (3-0). De quoi en faire un sacré épouvantail. 

"Les rôles de favori ou pas comptent peu, a estimé Gian Piero Gasperini, l'architecte de cette réussite depuis près d'une décennie. Ce qui compte, c'est comment on joue sur le terrain. On a plus de crédibilité parce qu'on a éliminé Liverpool, mais on repart de zéro. Il faudra être bon sur 180 minutes".

Jusqu'à présent, l'Atalanta joue sur tous les tableaux. Sixième de Serie A, à 2 points de la Roma, 5e, et 6 de Bologne, 4e, avec un match de moins (l'Italie pourrait récupérer avoir 5 clubs qualifiés pour la prochaine Ligue des Champions), la Dea est régulière dans la performance, ce qui n'est pas la principale qualité de l'OM cette saison. Pour autant, Gasperini a valorisé le travail de son homologue Jean Louis Gasset : "j'ai regardé jouer l'OM, et même dans une saison compliquée, il a réussi a amené cette équipe en demi-finales, il lui a donné une identité, une souplesse tactique : il joue dans un schéma, dans un autre, il fait un super travail".

Vainqueur en championnat avec une équipe remaniée contre Empoli (2-0), l'Atalanta a fait de la Ligue Europa sa priorité pour reprendre les termes de son entraîneur qui s'attend à une ambiance bouillante au Vélodrome que connaît très bien l'ex Olympien Sead Kolasinac. Ce déplacement à Marseille s'effectue sans Isak Hien, suspendu, Mitchel Bakker, Rafael Toloi et Emil Holm, blessés. 

L'OM a les crocs

L'OM a remporté un succès difficile mais essentiel contre Lens (2-1). Ce n'était pas le match de l'année mais, après trois défaites consécutives au Vélodrome contre les Sang-et-Or, retrouver la victoire en championnat un mois et demi après la dernière était essentiel, tant au niveau du classement qu'au niveau de la confiance. 

"Même si on a égalisé à Toulouse (2-2), contre Nice, on devait gagner (2-2), on a tout fait pour avoir une occasion, a rappelé Gasset en conférence de presse. Contre Lens, on pensait avoir fait le plus dur, on a remis en route à la fin. On a le bon état d'esprit. Il va falloir le maintenir. Demain, contre la meilleure équipe qu'on ait eu à jouer, il va falloir monter encore d'un cran, ensemble. C'est une équipe atypique et difficile à jouer"

L'entraîneur marseillais a valorisé le travail de Gasperini à la tête de l'Atalanta : "l'entraîneur est là depuis 8 ans. Il a un système qu'il a consolidé et son équipe est de plus en plus forte. Il titille les gros d'Italie chaque année. C'est un bon exemple. C'est pas le plus grand nom, mais la meilleure équipe"

Face à cette force collective travaillée depuis de nombreuses saisons, l'OM doit compenser avec un état d'esprit irréprochable. "Il y a le sentiment d'avoir construit un vrai groupe, a ainsi affirmé Jonathan Clauss. On n'est capable de se dire les choses, il n'y a aucun boudeur ou râleur. On a une franchise envers nous-mêmes et c'est cette force du vestiaire qui permet de nous regarder droit dans les yeux, être fiers du parcours qu'on a eu, et avoir plus les crocs encore". 

Néanmoins, il faudra faire sans Ulisses Garcia, Jean Onana et Pape Gueye, non qualifiés, Samuel Gigot, suspenduet potentiellement sans Chancel Mbemba et Quentin Merlin dans le groupe mais toujours très incertains. 

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