Jonathan Clauss : 

L'état d'esprit : "On a tout simplement discuté entre nous, on sait l'importance de la coupe d'Europe. La bascule se fait dans le psychologique, forcément, car ce sont des matchs couperet où il faut être ultra efficace dans les deux surfaces. On sait à quoi s'attendre. Il va falloir répondre présent. On sait qu'il va falloir être ultra attentif".

Pierre Eymerick-Aubameyang : "Moi, il m'a toujours impressionné. Je suis quand même le foot depuis assez longtemps. Je ne me suis pas attardé sur son âge. Je découvre les stats impressionnantes qu'il a depuis bien longtemps déjà. Et ça ne m'étonne pas tant que ça, parce que le côté sérénité, confiance en lui, c'est quelque chose qu'il transmet de la meilleure des manières. Il a le recul nécessaire sur des périodes qui peuvent être compliquées. Il était attendu au départ, c'était un peu compliqué pour lui, mais je ne l'ai jamais senti affaibli. C'est fantastique, mais ça reflète sa carrière".

Lopez : "C'est quelqu'un qui est très réservé. On a appris à se connaître. Il a beaucoup de confiance, qui sait donner les bonnes informations, qui sait dire les choses quand il le faut. C'est ce qui nous permet d'être beaucoup plus serein. Sa personnalité reflète aussi ses dernières bonnes performances, où il a su rebondir à des moments décisifs".

Sa situation : "J'ai géré cela avec des discussions. C'est réglé. Le sprint final, j'ai été déçu de ne pas l'avoir commencé à cause de ma blessure, voilà pourquoi je paraissais inquiet. Je veux faire partie de l'aventure à 200% et quand on m'enlève du terrain, c'est une partie de moi qui est déçue. J'ai mis beaucoup de choses en oeuvre pour revenir le plus vite possible et être à 300% avec les mecs. C'est grâce à eux que je vais vivre cette 1/2 finale et d'ailleurs, je les ai remerciés pour ça".

La résilience marseillaise : "Il y a le sentiment d'avoir construit un vrai groupe. On n'est capable de se dire les choses, il n'y a aucun boudeur ou râleur. On a une franchise envers nous-mêmes et c'est cette force du vestiaire qui permet de nous regarder droit dans les yeux, être fiers du parcours qu'on a eu, et avoir plus les crocs encore". 

La fatigue : " On oublie la fatigue quand il faut l'oublier. Quand on se plaint, on est pas à 200%. Les matchs s'enchaînent, il y a une fatigue, mais au moment du coup d'envoi, on l'oublie. Si on est sur le terrain, c'est pour donner le maximum. On se rend compte qu'on est quand même capable de se surpasser et ça nous tire vers le haut". 

La Coupe d'Europe et sa signification : "Ca nous a animés. Ca a été une bouffée d'air frais. Ca nous a amené de la confiance dans un moment plus compliqué. Cette 1/2 finale va nous permettre de finir le mieux possible cette saison". 

Le courage : "C'est une belle chose de se qualifier avec. C'est un atout qu'il faut utiliser. Ca fait partie de tous les ingrédients qu'il va falloir mettre en oeuvre pour aller au bout de cette saison". 

L'Atalanta : "On a regardé certains matchs. On sait ce qui nous attend. Il va falloir un supplément d'âme pour faire un gros match et dans l'engagement technique".

Le Vélodrome : "Ca fait partie de l'événement, à nous de l'utiliser. Une ambiance comme ça, c'est extrêmement rare. On a la chance de l'avoir toutes les deux semaines. Oui, ça peut impressionner".

Jean-Louis Gasset :

Les absents : "On va encore voir cet après-midi, voire demain matin, le cas de Mbemba. Ounahi a une petite infection à l'orteil opéré qui n'en finit plus de l'ennuyer. Merlin et Soglo seront dans le groupe. Gigot est suspendu. Gueye, Onana et Garcia ne sont pas qualifiés".

Le match plus que parfait ? : "Même si on a égalisé à Toulouse, contre Nice, on devait gagner. On a tout fait pour avoir une occasion. Contre Lens, on pensait avoir fait le plus dur, on a remis en route à la fin. On a le bon état d'esprit. Il va falloir le maintenir. Demain, contre la meilleure équipe qu'on ait eu à jouer, il va falloir monter encore d'un cran, ensemble. C'est une équipe atypique et difficile à jouer". 

Aubameyang : "C'est le meilleur buteur de la compétition. Ca parle de lui-même. Depuis que je suis arrivé, c'est le joueur qui fait la différence. C'est un professionnel hors paire. Il est très généreux. Il fait une grande saison, c'est normal". 

L'énergie : "On fait tout pour que le groupe en ait. On a pas encore parlé de l'Atalanta pour ne pas perturber les joueurs. On essaie d'enlever toute pression aux joueurs pour rentrer un peu plus dans le match. Il faut se préparer à un combat. L'Atalanta est une équipe qui vous défie et qui veut des duels".

Style de jeu de Bergame : "C'est pas le plus grand nom, mais la meilleure équipe. L'entraîneur est là depuis 8 ans. Il a un système qu'il a consolidé et son équipe est de plus en plus forte. Il titille les gros d'Italie chaque année. C'est un bon exemple. On connaît son style. Mais ses joueurs sont là".

Philosophie : "Je prends une victoire. Il nous restera aussi le match retour à gérer. A Villarreal, j'ai fait une erreur. Un match aller, ça reste un match aller. On s'adaptera. Demain, c'est pratiquement le match parfait, ensemble".

La Coupe d'Europe : "C'est pas qu'un club. C'est une ville entière qui joue une 1/2 finale européenne. On ne peut pas se promener sans que les gens ne parlent de cela". 

Jonathan Clauss : "Je parlais que de sportif. J'ai discuté avec lui et j'ai essayé de le remettre sur les rails. Le paradoxe est qu'il a été blessé et qu'il a fallu s'adapter à la situation. Limiter son temps de jeu pour être là sur les rendez-vous qui nous intéressent. C'est un contrat avec lui de dire "quand t'es au bout, t'es au bout". Ce sont des choses personnelles". 

"Sur le terrain, il est un des meilleurs passeurs. C'est un joueur de couloir qui vous donne la profondeur, la qualité de centre, de coup de pieds arrêtés et de temps en temps, il marque. S'il est international, c'est forcément un grand joueur. Il parle correctement du groupe". 

Liverpool et Bergame : "Tout le monde disait "oh Liverpool, facile", et quand on a vu le résultat du match aller, toute l'Europe a dit "oulah". L'Atalanta a fait le match parfait là-bas, dans l'intensité, le combat, les duels, la transition... C'était extraordinaire. Le résultat était de qualité". 

Atalanta : "Si l'Atalanta est en lice pour tout jouer, ils n'ont pas juste une équipe. Ils ont un effectif que l'entraîneur a choisi, ce qui est fondamental. Dimanche, il a fait un peu tourné et les joueurs avaient aussi une grande qualité. C'est un club qui travaille très bien, car ils jouent sur tous les tableaux". 

Mission des 100 jours : "Si on m'avait dit que tous mes objectifs seraient encore là le 1er mai, j'aurais signé, vraiment. Demain on verra le Vélodrome pour la dernière fois en Europe, et j'aimerais, qu'ensemble, on passe une grande fête".