A l'UFC Paris, rebond obligatoire pour Ciryl Gane

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A l'UFC Paris, rebond obligatoire pour Ciryl Gane
Ciryl Gane veut faire trembler Bercy.
Ciryl Gane veut faire trembler Bercy.AFP
Six mois après une défaite au goût amer contre Jon Jones, Ciryl Gane remonte dans l'octogone de l'UFC, ce samedi à Paris, où il espère se relancer face au Moldave Sergey Spivak pour s'ouvrir de nouveau les portes d'un combat pour le titre.

"(Mon but est de) faire passer un message et le message, c'est : "Je suis toujours là, je veux combattre de nouveau pour la ceinture"", déclare-t-il au moment de retrouver le bouillant public de Bercy.

Gane, redescendu au troisième rang de la catégorie des lourds, reste sur une défaite expéditive face à la légende de l'UFC Jon Jones en mars dernier. A Las Vegas, son rêve de devenir le premier champion français de l'UFC s'était envolé en deux minutes seulement : "un petit cauchemar" pour le Français.

Et si pour sa première tentative de monter au sommet de l'UFC, treize mois plus tôt, il avait été mis en échec de pas grand-chose par le Camerounais Francis Ngannou, face à Jones il n'y a pas eu photo.

Dépité derrière son éternel sourire, Gane a dû encaisser les critiques mais il assure avoir rapidement tourné la page. "Ca a été quelque chose de dur mais j'ai cette force-là de savoir relativiser", a expliqué le Français en se remémorant les petits boulots qu'il enchaînait pour vivre avant de se lancer dans les arts martiaux mixtes.

"Kiffer ce que je fais"

"Je me suis dis "Calme-toi. Il y a quelques années tu étais où ? Tu vendais des meubles". Sur mon compte en banque il y avait des sommes dérisoires. Donc aujourd'hui, ça me fait sourire !"

"Oui j'ai perdu, je suis un compétiteur, ça fait mal, mais ça m'a construit. Chaque étape de la vie te construit et te rend plus fort. Je reste la même personne, j'ai toujours le même but, c'est de kiffer ce que je fais, parce que j'aime ce sport."

Pour digérer rapidement ce revers et contrairement à ses habitudes, Gane s'est remis au travail dès le lendemain de sa défaite. Ses lacunes dans le combat au sol ayant été mises en lumière, il s'est offert les services du judoka Cyrille Maret, médaillé de bronze aux JO de Rio, et a multiplié les séances de lutte et de grappling.

Un an après avoir électrisé Bercy en battant l'Australien Tai Tuivasa -"le meilleur souvenir de ma carrière", dit-il-, il se retrouve donc samedi face au défi Spivak, reconnu comme un excellent lutteur et qui apparaît donc comme l'adversaire idéal pour montrer ses progrès au sol. Et au passage faire taire les critiques nées de sa défaite contre Jones.

"Mon combat le plus important"

"C'est un très bon judoka, donc forcément il connaît le corps-à-corps. C'est une certitude qu'il va vouloir m'amener au sol", anticipe-t-il. "C'est vrai que c'est un bon adversaire pour essayer de prouver, démontrer ou faire démentir des choses, mais je suis vraiment concentré sur moi-même. Je n'ai pas ce sentiment de devoir faire fermer des bouches", a-t-il assuré.

Pour pouvoir continuer à rêver de la ceinture, Gane sait toutefois qu'il n'aura pas le droit à l'erreur samedi. "Aujourd'hui je dirai que c'est mon combat le plus important", dit-il.

De quoi alourdir la pression sur ses épaules ? "J'ai décidé d'arrêter avec ça. Je crois que la pression est un choix et j'ai décidé d'arrêter. L'étape que j'ai subie m'a rendu plus fort, ce qui fait que je ne reçois plus cette pression-là."

Samedi au bord de la cage, Gane sera notamment observé par un autre prétendant à la ceinture, le Britannique Tom Aspinall. Son combat sera également scruté par les hommes forts de la catégorie, Jon Jones en tête, qui remet sa ceinture en jeu en novembre contre Stipe Miocic.

Jones et Miocic pourraient ensuite se diriger vers la retraite, laissant alors vacant le trône des lourds.

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