Jabeur: "Je vais essayer de vivre au jour le jour et on verra bien ce qui se produira"

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Jabeur: "Je vais essayer de vivre au jour le jour et on verra bien ce qui se produira"

Ons Jabeur jouera cette année à Roland-Garros sans pression.
Ons Jabeur jouera cette année à Roland-Garros sans pression. Ons Jabeur - Twitter
La Tunisienne, qui traverse une saison compliquée sur le court, entamera Roland-Garros contre Lucia Bronzetti. L'actuelle numéro 7 mondiale est passée par la salle de conférence de presse ce vendredi, avouant qu'elle se sentait mieux et qu'elle allait penser match après match.

Sensations : Je me sens beaucoup mieux. Ma semaine d'entraînement a été plutôt fructueuse ici. Je vais essayer de faire de mon mieux et j'espère réussir beaucoup mieux que l'année dernière."

Son état d'esprit : "Je ne joue pas dimanche... c'est un bon début (rires). J'ai un premier tour costaud. Il n'y a jamais de premier tour facile. Le plus important pour moi, c'est d'être en bonne santé. Je vais essayer de jouer avec le même état d'esprit qu'à Charleston. Et je veux prendre du plaisir sur la piste."

Sa blessure : 100 %, oui. J'ai beaucoup joué avec plusieurs joueuses. Mon jeu de jambes était normal. On a toujours de l'appréhension. J'essaie de ne pas trop me concentrer là-dessus, mais j'ai retrouvé mon rythme. Mon déplacement sur le court est bien meilleur ici. Si vous passez du temps à me regarder m'entraîner, vous verrez comment je me débrouille."

Jouer le dimanche : "Je déteste jouer le dimanche. Ce n'est certainement pas mon jour favori. Je suis ravie de ne pas jouer ce jour-là. Je vais laisser les autres savourer leur jeu du dimanche. J'ai joué 2 fois dimanche et j'ai perdu, l'année dernière et celle d'avant. Donc, cela me va très bien comme cela."

Une association de joueuses ? : "On essaie de rassembler les joueurs, d'avoir notre propre association. Vous savez qu'il se passe beaucoup de choses en ce moment avec le format des 2 semaines, avec l'argent qui est donné en fin de tournoi. Beaucoup de femmes ont le sentiment qu'elles n'ont pas tout ce qu'elles méritent. Et je dois dire que l'on est de plus en plus informé. Il est important d'informer tout le monde au sujet de leurs droits. Et j'espère que l'on peut aller de l'avant ensemble, avec le temps. Je ne peux pas trop en dire, mais, pour moi, l'objectif, c'est que les joueuses soient unies."

Aller loin ? : "Je vais essayer de me concentrer match après match. C'est vrai qu'elles ont beaucoup joué, mais vous savez l'expérience joue aussi. L'important, c'est d'être en bonne forme, d'avoir une belle relation avec la terre battue. Je vais essayer de vivre au jour le jour et on verra bien ce qui se produira."

Sur l'application contre cyberharcèlement : "C'est fantastique ! Je n'étais pas au courant de cela, honnêtement. Ils peuvent le faire avec mon compte parce qu'effectivement, je reçois beaucoup de messages haineux."

Remporter un grand-chelem : "Je n'en rêvais pas tous les jours, c'est certain, mais je crois dans le fait que de dire haut et fort ce que l'on souhaite permet que cela se concrétise un jour. Alors, j'espérais que ce soit l'année dernière, cela ne s'est pas fait, mais je fais tout mon possible pour l'atteindre, pour le vouloir. Sinon, je ferai une fille et je ferai en sorte que ma fille remporte un Grand Chelem."

Paris et la Tunisie : "J'adore Paris, j'adore être ici. Je garde de très bons souvenirs, surtout après avoir gagné Roland-Garros en Juniors. La Tunisie est très proche de Paris. Du coup, il y a beaucoup de Tunisiens ici. À vivre cela, c'est vraiment exceptionnel. 2022, cela a beaucoup changé. Je sens que les gens me suivent encore plus. Il y a de l'espoir, surtout en Tunisie, de gagner un Grand Chelem. Les gens adorent le tennis maintenant. Peut-être qu'ils regardent un peu plus que le foot, ce qui est très important pour moi. C'est un peu différent, c'est sûr. Les gens me suivent beaucoup plus cette année."

Atteindre enfin les 1/4 à Roland-Garros : "C’est un bon objectif pour cette année. Je vais me mettre ça dans ma tête. Évidemment, c'est difficile de jouer sur terre battue parce que c'est plus physique. Pendant le tournoi, je vais aller doucement et voir si je peux atteindre les quarts de finale. Faire mieux que Hicham Arazi. C'est un challenge pour moi."

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