Surpris par Ajaccio mais revigoré contre le Sporting CP, l'OM a tout à gagner au Parc

Publicité
Publicité
Publicité
Publicité
Publicité

Surpris par Ajaccio mais revigoré contre le Sporting CP, l'OM a tout à gagner au Parc

Surpris par Ajaccio mais revigoré contre le Sporting CP, l'OM a tout à gagner au Parc
Surpris par Ajaccio mais revigoré contre le Sporting CP, l'OM a tout à gagner au ParcProfimedia
Loin du tumulte qui anime le Paris Saint-Germain, l'Olympique de Marseille a pu préparer le Classique dans le calme et loin des projecteurs. Rassérénés par leur victoire contre le Sporting CP en milieu de semaine, les Phocéens rêvent de faire un gros coup au Parc des Princes.

Même pas peur ! En conférence de presse d'avant-match, Igor Tudor s'est montré serein mais n'a pas masqué ses ambitions au moment où l'OM se déplace chez son meilleur ennemi. La défaite surprenante au Vélodrome contre Ajaccio (2-1) est déjà effacée, le succès acquis sur la pelouse du Sporting CP (2-0) a dopé le moral des Marseillais, plus que jamais en course pour la qualification en 1/8 de finale de la compétition reine. 

Avec 3 points de retard sur le PSG, les coéquipiers de Pau López sont à portée de tir du leader qui traverse une période trouble, entre désir de départ de Kylian Mbappé, blessure rétablie à temps pour Lionel Messi et suspension de Sergio Ramos. Cela fait 3 matches que le champion de France n'a pas gagné. Une rareté. Et s'il n'a perdu non plus, enchaînant 3 matches nuls contre Benfica (1-1) et contre le Stade de Reims (0-0), la séquence est suffisamment rare pour intriguer. Mais pas pour rassurer davantage, comme l'a expliqué le gardien espagnol de l'OM en conférence de presse : "Ce n'est jamais le bon moment pour les affronter. Je ne sais pas s'ils ont ou pas des problèmes là-bas. On doit préparer ce match comme tous les autres et on verra ce que l'on peut faire. Tout l'extra-sportif ne nous concerne pas". 

Confiance au zénith

Malgré ces déclarations prudentes, et même si les statistiques sont clairement en défaveur de l'OM avec un seul succès lors des 25 derniers matches, difficile de trouver meilleure opportunité pour défier le PSG. Si contre Ajaccio, Tudor avait dû composer sans Mattéo Guendouzi, Jonathan Clauss et Sead Kolasinac, tous blessés, seul le Serbe sera indisponible. Une absence moins impactante que les deux internationaux français, indispensables pour le système de jeu mis en place par le Croate. Le technicien n'a d'ailleurs pas hésité à les titulariser mercredi soir en Ligue des Champions. Guendouzi, outre son but son penalty, a été très bon. Clauss, lui, a moins brillé mais il a pu disputer une heure de la rencontre sans trop forcer en raison grâce aux circonstances de match. 

Au vu de la performance collective, certes facilitée par les deux exclusions portugaises, l'entraîneur marseillais pourrait fort aligner le même XI de départ au Parc des Princes. Souvent inquiétant, Leonardo Balerdi semble monter en puissance au centre de la défense à trois. Au milieu, Dimitri Payet et Gerson ont accumulé beaucoup de retard pour pouvoir postuler à une place de titulaire. Grands artisans de la 2e place en Ligue 1 la saison dernière sous les ordres de Jorge Sampaoli, ils n'ont pas le volume de jeu requis depuis la prise de fonction de Tudor. Et, quand ils sont alignés, l'OM joue moins bien. En revanche, quand le Réunionnais entre en cours de match, sa complémentarité avec l'infatigable Alexis Sánchez saute aux yeux. Une opportunité supplémentaire pour le coach olympien. 

Harit-Sánchez, le duo en vogue

Il n'était peut-être pas attendu à pareille fête, mais Amine Harit réalise un début de saison impeccable. Lui qui a fini par convaincre Sampaoli la saison dernière, est arrivé en toute fin de mercato d'été, après avoir attendu pendant des semaines un retour à l'OM. Le Marocain est intenable, percutant, dynamique, décisif. S'il n'a pas été titularisé lors des deux derniers matches de Ligue 1, la Ligue des Champions lui a offert un terrain de jeu propice. Contre le Sporting CP, il a marqué une fois, distribué 2 passes décisives et provoqué un penalty qui a conduit à l'expulsion de Ricardo Esgaio dès la 19e minute. 

Appuyé par Guendouzi, Harit s'entend de mieux en mieux avec Sánchez. Le Niño Maravilla adore les grands rendez-vous et c'est d'ailleurs pour cela que Pablo Longoria est allé le chercher à l'Inter. Le Chilien se relance à Marseille et sa débauche d'efforts démontre qu'il n'est pas venu en pré-retraite mais bien pour être le leader de cette équipe qui, après deux mois de compétition, remplit tous les objectifs fixés durant l'été. Un bon résultat au Parc conforterait les aspirations phocéennes, en même temps qu'il ajouterait de la pression sur le PSG. Tout à gagner et peu à perdre en somme. 

France gouvernement

Les jeux d’argent et de hasard peuvent être dangereux : pertes d’argent, conflits familiaux, addiction…

Retrouvez nos conseils sur joueurs-info-service.fr (09-74-75-13-13, appel non surtaxé)