Selon son directeur David Castera, "Le Dakar doit servir à quelque chose"

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Selon son directeur David Castera, "Le Dakar doit servir à quelque chose"
David Castera met l'accent sur les améliorations en cours.
David Castera met l'accent sur les améliorations en cours.AFP
A l'approche du départ samedi de la 45ème édition du Rallye Dakar, "le sport automobile ne semble pas être en phase avec son temps" avec l'urgence environnementale, reconnaît le patron du rallye David Castera : "Le Dakar doit servir à quelque chose, c'est un laboratoire à ciel ouvert pour préparer ce que seront les voitures du futur", insiste-t-il.

Q : Quelles mesures de sécurité supplémentaires ont été prises après que l'édition 2022 a été le théâtre d'une explosion, selon les enquêteurs français ?

R : Il déclare : "Compte tenu de ce qui s'est passé l'année dernière, même si nous n'avons pas eu accès au dossier, nous avons renforcé la sécurité avec les forces locales, les Saoudiens nous aident. Nous avons renforcé la sécurité notamment au niveau de l'accès au bivouac (...) D'autre part, nous faisons tout le parcours avec les autorités et nous avons fait un énorme 'book' (carnet de route), avec tous les points d'arrivée et de départ, tous les croisements de route, tous les points de ravitaillement et éventuellement les zones spectateurs pour garantir la sécurité à chaque point. C'est un autre aspect de la sécurité du rallye.

Q : La question environnementale est au centre de tous les débats, que fait le Dakar pour rattraper son retard ?

R : "C'est le problème de tous les sports mécaniques. Il est vrai qu'aujourd'hui, le sport automobile ne semble pas être en phase avec son temps, mais il nous permet aussi de développer les véhicules de demain. Le Dakar doit servir à quelque chose, c'est un laboratoire à ciel ouvert pour préparer les voitures du futur. Nous nous dirigeons vers de nouveaux véhicules moins polluants (...) Nous avons beaucoup de petits projets qui commencent à voir le jour (électrique, hydrogène, biocarburants, etc.), mais nous avons des difficultés. Nous avons des voitures qui sont prêtes, mais nous ne pouvons pas les mettre en circulation parce que les stations (de ravitaillement) d'hydrogène ne sont pas construites aussi vite que la technologie se développe. Vous devez faire correspondre les défis logistiques, les fournitures, avec les progrès de la technologie. C'est vraiment un grand défi, mais nous sommes sur le point d'y arriver et nous avons lancé un plan pour que tout le monde soit à "faible émission" d'ici 2026. Le zéro n'existe pas, mais nous pouvons les réduire.

Q : Des voitures ultra-performantes côtoient des voitures anciennes sur un rallye dont la moitié des concurrents sont des amateurs : y a-t-il deux Dakar en un ?

R : "Le point de convergence est la passion pour la mécanique, le désert et l'aventure. Il y a une sorte de nostalgie pour le Dakar des années 1980, parce que c'est là que tout a commencé et qu'on regarde toujours la genèse d'une histoire, donc on reste avec ces années-là, celles de toutes les découvertes (...) L'histoire du Dakar s'écrit encore aujourd'hui. Il y a trois histoires : celle du passé, il ne faut pas oublier d'où nous venons car il y a des enthousiastes. Le Dakar d'aujourd'hui, qui est en train de se transformer en un Dakar du futur avec des projets dans tous les sens du terme.

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