Pragmatique, l'Argentine écarte le Pays de Galles et retrouve le dernier carré

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Pragmatique, l'Argentine écarte le Pays de Galles et retrouve le dernier carré
L'essai de Sclavi, le tournant du match.
L'essai de Sclavi, le tournant du match.AFP
Le premier quart de finale de la Coupe du monde de rugby n'était pas le plus spectaculaire, mais l'Argentine a réussi à se montrer plus efficace pour dominer le Pays de Galles, et se qualifier pour la troisième fois de son histoire en demi-finales.

Enfin le coup d'envoie des quarts de finale de la Coupe du monde de rugby, avec une affiche ouverte entre deux grands bénéficiaires du tirage au sort. Le Pays de Galles, logiquement, était favori, ayant maîtrisé sa phase de poules, mais l'Argentine, bardée d'une grande expérience, avait toutes ses chances pour une troisième demi-finale mondiale. 

Et clairement, les deux équipes avaient choisi la voie du jeu. La première offensive est argentine, avec une belle percée de Juan Cruz Mallia, mais Boffelli ne concrétise pas au pied. Les Gallois s'enhardissent, commençent à investir le camp argentin, et trouvent la faille quand Gareth Davies déchire le rideau argentin et offre le premier essai à Dan Biggar entre les perches (7-0, 15e). 

De quoi refroidir l'ambiance côté argentin, surtout quand le même Biggar rallonge la sauce au pied quelques instants plus tard. Sonnés, les Argentins deviennent prévisibles, et les Gallois déroulent un rugby patient, attendant la faute adverse. Elle survient quand Lavanini, coutumier du fait, plaque à vide, mais le Poireau n'exploite pas la pénaltouche.

Le niveau de jeu retombe alors brutalement, les deux équipes gâchant quelques munitions par maladresse ou manque de soutien. Les Argentins n'arrivent pas à développer leur rugby, mais ne désarment pas, et finissent par ouvrir leur compteur par Boffelli, un certain aveu d'impuissance, puisque les Pumas étaient dans une phase de domination, mais comme Williams imite Lavanini après la sirène, l'Argentine n'a plus que quatre points de débours à la pause (10-6). 

Et plus qu'un dès le retour sur la pelouse, une action bien emmenée offrant trois points faciles à Boffelli. Le buteur argentin est en confiance, et se prend à tenter une pénalité de plus de 50 mètres, qui lui permet de mettre les siens devant (10-12, 48e). Une fce pragmatique de l'Argentine assez ignorée, mais capitale pour ce niveau de compétition. 

Car les deux équipes ne sont pas revenues des vestiaires avec leur meilleur rugby. Ce match va se jouer sur des détails, et l'absence de protection au bord des rucks en est un. Tomos Wiliams en profite pour s'offrir une magnifique valise et un essai entre les perches (56e). Les Gallois semblent avoir repris le contrôle du match, mais ne sont pas à l'abri. 

Vient alors l'instant polémique. Au plus fort de la domination argentine, un déblayage de Guido Petti est jugé non dangereux par l'arbitre, sous les quolibets des supporters. Les Pumas assiègent alors la ligne des Gallois, qui multiplient les fautes. Après de longues minutes de pilonnage, Joel Sclavi franchit enfin la ligne, et à 11 minutes du terme, l'Argentine est devant (17-19). 

Le Pays de Galles lance alors son baroud d'honneur, et une relance de Dyer met le feu dans la défense argentine, mais Rees-Zammitt ne parvient pas à conclure. Le coup de grâce viendra de Nicolas Sanchez, qui va réaliser une interception meurtrière pour tuer le match. L'Argentine s'impose finalement 29-17 et retrouve le dernier carré, huit ans après. Quelque soit l'adversaire, les Pumas ne seront pas favoris, mais joueront leur chance à fond pour tenter de rejoindre la finale, on peut en être certains. 

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